"C’est une multitude de vécus, des personnes qui ne se reconnaissent pas dans les dimensions construites et sociales du genre en tant qu'homme ou femme. Ces personnes peuvent se sentir un peu des deux, aucun des deux ou autrement", énumère la psychologue, psychothérapeute et sexologue à Lausanne.
En Suisse, le 3e genre n'a pas de reconnaissance officielle, il faut changer cela
Il y a donc le sexe, assigné à la naissance, l’identité de genre et l’orientation sexuelle. Trois éléments à distinguer. "La non-binarité fait partie des identités de genre possibles", poursuit Adèle Zufferey. Les personnes cisgenres se reconnaissent dans le sexe assigné à la naissance et les personnes transgenres ne s’y reconnaissent pas.
En avril 2021, une personne non binaire a été reconnue par la justice argovienne, mais la vie sociale est parfois compliquée par manque de connaissances ou d'égards de l'entourage.
Quels sont les principaux défis et discriminations auxquels font face les personnes non-binaires aujourd'hui? Quels pronoms devrait-on utiliser quand on parle de personnes non binaires? Pour quelle raison les questions d’identité crispent-elles autant?
Caroline Stevan et l'équipe du Point J