En juillet 1994, la police genevoise découvre des lambeaux de chair humaine dans un appartement d’Onex (GE). Ce sont les restes d’une femme tuée quelques jours plus tôt.
Les médecins légistes vont étiqueter les jours suivants 538 morceaux du même cadavre. Le cas est tellement exceptionnel qu’il fera l’objet d’un article scientifique dans la revue allemande "Archiv für Kriminologie".
Défense des enfants
L’enquête se concentre rapidement sur le mari de la défunte, qui a disparu. Les recherches vont mobiliser de nombreux enquêteurs, pendant plusieurs années.
Dans "Crimes suisses", l’avocate Françoise Arbex témoigne. C’est elle qui a défendu les intérêts des enfants de la victime devant la justice. Aujourd’hui octogénaire, elle se souvient d’une affaire "vraiment abominable, difficile".
Antoine Droux