La faîtière de l'économie a été invitée à prendre position sur le projet de mandat de négociation mis en consultation par le Conseil fédéral. Ses membres soutiennent unanimement l'ouverture de telles négociations, a souligné sa directrice Monika Rühl devant la presse à Berne.
"Après d'intenses discussions exploratoires, nous disposons désormais d'un mandat de négociation solide", a renchéri le président Christoph Mäder. Aux yeux de l'économie, la Suisse devrait démarrer les négociations "maintenant" et présenter au Parlement un paquet "convaincant".
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Une approche "convaincante"
L'actuel mandat de négociation est solide. Pour la faîtière, "l'approche par paquet choisie par le Conseil fédéral convainc, car les questions en suspens sont réglées de manière sectorielle dans chaque accord". En outre, ce paquet comprend de nouveaux accords importants, notamment dans le domaine de l'électricité.
Monika Rühl estime que le gouvernement devra négocier "fermement" avec Bruxelles. La faîtière ne veut pas que la directive européenne sur la citoyenneté aille au-delà du lien avec le marché du travail, afin d'éviter "une immigration ciblant les assurances sociales". A ses yeux, la protection des salaires est assurée.
L'économie salue en outre la procédure de règlement des différends proposée. Cette solution fait certes l'objet de critiques, mais la situation actuelle est "bien plus délicate", puisque l'UE prend déjà des mesure de compensation unilatérales, comme le montre l'exemple du programme de recherche Horizon Europe, dont la Suisse est exclue.
La mise en place d'une procédure établie donnera à chaque partenaire les mêmes droits et obligations. Et la création d'un tribunal arbitral paritaire permettra à la Confédération de faire valoir ses intérêts par la voie judiciaire, relève Monika Rühl.
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ats/ebz