L'augmentation du nombre d'hommes victimes s'explique notamment par le fait que la sensibilisation à la traite d'êtres humains et les contrôles correspondants se sont de plus en plus déplacés dans les secteurs d'activité à prédominance masculine, écrit mardi la Plateforme Traite, qui regroupe les services spécialisés dans le conseil et l'aide aux victimes, dans un communiqué.
Le nombre de victimes détectées dans l'exploitation de la force de travail est aussi en hausse. Ces victimes ne sont souvent pas reconnues comme telles et n'ont pas accès à leurs droits. Elles sont même poursuivies et expulsées pour séjour illégal, déplore la Plateforme Traite.
Les victimes identifiées en 2023 venaient de 55 pays. La Hongrie, la République démocratique du Congo, le Cameroun et la Somalie étaient les pays d'origine les plus fréquents.
ats/asch