TEMOIGNAGE - la "traque en ligne" des pédocriminels
Le documentaire "Dans l'ombre", réalisé par Ludoc et mis en ligne mercredi sur YouTube, retrace une enquête numérique menée pendant plusieurs années. Parti d'une rencontre troublante sur Skype, le réalisateur a remonté la piste d'un pédocriminel actif sur internet, tout en collaborant étroitement avec les autorités. Il était mercredi l'invité de Forum.
En remontant la piste de son interlocuteur, Ludoc découvre aussi l’existence de réseaux criminels sur le darknet. Des "manuels du prédateur" y circulent, décrivant des méthodes abjectes pour manipuler et violer des enfants. "Ces guides expliquent même comment éviter d'attirer l'attention des parents", déplore-t-il.
Et le réalisateur prévient: "Les prédateurs vont là où il y a des enfants: aujourd'hui, c'est Internet".
>> Lire : "Dans l'ombre", une enquête personnelle contre la pédocriminalité en ligne
ENQUETE - sur les traces du polluant éternel TFA
Les eaux souterraines suisses sont contaminées par des PFAS, des polluants éternels. Parmi eux, l'acide trifluoroacétique, ou TFA, est très présent, surtout en plaine, selon l'Office fédéral de l'environnement. Si l’OFEV n’avait pas précisé les zones les plus touchées, RTSinfo révèle ces informations obtenues grâce à la loi sur la transparence.
L'acide trifluoroacétique, ou TFA, est un produit chimique artificiel. Il appartient à la famille des PFAS, ces polluants dits "éternels" parce qu'ils ne se dégradent pas dans l'environnement. Le TFA provient principalement de deux sources: les produits de réfrigération et certains pesticides. Cela explique sa forte concentration dans les eaux souterraines des régions de plaine, où l'agriculture est dominante.
>> Lire aussi : Quels sont les lieux les plus pollués par les TFA, de la famille des PFAS, en Suisse?
DECRYPTAGE - la transition énergétique, vraiment?
Tout le monde parle de la "transition énergétique" censée, grâce aux énergies renouvelables, atténuer les changements climatiques. Mais ce concept est basé sur une lecture "erronée" de l'histoire, estime Jean-Baptiste Fressoz. Pour l'historien, il faut surtout se poser la question de la taille de l'économie et de l'utilisation des ressources.
La transition énergétique, "c'est plutôt un slogan qu'une notion scientifique", souligne Jean-Baptiste Fressoz, dans Tout un monde. L'historien des sciences, des techniques et de l'environnement pointe du doigt le discours actuel, qui fait croire qu'une énergie en remplace une autre alors qu'elles sont utilisées en symbiose. La production d'une énergie peut même être dopée par une nouvelle énergie.
>> Lire : Et si la transition énergétique était un simple slogan?
REPORTAGE - la médecine esthétique en plein essor
Depuis l'essor des réseaux sociaux et les impacts de la pandémie de Covid-19, la demande en médecine esthétique a connu une croissance exponentielle. Avec l'ouverture de nouveaux centres spécialisés dans les villes, l'accès à ces services s'est démocratisé, transformant les pratiques de soins esthétiques et façonnant les nouvelles tendances du marché.
De plus en plus de personnes s’intéressent aux soins de beauté médicaux. Le botox ou les injections d’acide hyaluronique sont des traitements désormais largement promus sur les réseaux sociaux.
>> Lire : Les centres de médecine esthétique se multiplient dans les villes
INTERVIEW - l'Ave Maria du ténor Benjamin Bernheim
Ténor franco-suisse, Benjamin Bernheim a chanté lors de l'inauguration de Notre-Dame de Paris et à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques en août 2024. Cet habitué des plus grandes scènes d'opéra a également sorti il y a peu son premier album de chansons, "Douce France".
"Lausanne a été une première grande étape pour moi, explique-t-il dans le 19h30 du 19 décembre. J'ai rencontré mon professeur, Gary Magby, je me suis fait beaucoup d'amis et j'ai eu mes premières expériences, puisque j'ai chanté à l'époque dans le choeur de l'Opéra de Lausanne. J'ai fait mes premières armes sur scène, à Lausanne, avant de partir à Zurich", et d'intégrer la troupe de l'Opera Studio.
Il est particulièrement apprécié pour sa diction. "Ce que je veux amener sur scène, c'est permettre au public d'entendre chaque mot. Quelle que soit la langue, le français, l'allemand, le russe et l'italien, [j'aimerais que] les gens qui parlent la langue de l'opéra que je chante n'aient pas besoin de regarder les surtitres et puissent comprendre que j'ai vraiment fait un travail d'élocution (...). C'est un travail de longue haleine."
>> Lire : Le ténor Benjamin Bernheim: "Quand je chante, j'aimerais que le public entende chaque mot"
RTSinfo