Selon une étude de l'Université de Fribourg, les enfants qui souffrent d'une violence psychologique ont un risque accru de dépression, de difficultés d'apprentissage, de comportement agressif ou de troubles affectifs, selon l'association.
On parle de violence psychologique lorsque les parents exercent intentionnellement un pouvoir et une influence et adoptent certains comportements inadaptés à l'enfant. L'enfant perçoit cette attitude comme une attaque personnelle et se sent rejeté, dévalorisé et sans défense.
Des débats parlementaires au printemps
En lançant sa campagne, la Protection de l'Enfance Suisse explique que la violence psychologique "ne laisse pas de bleus, mais peut détruire à jamais le monde des enfants". Elle précise aussi que les formes de violence moins visibles, mais tout aussi douloureuses, doivent d’urgence être prises en compte aux niveaux sociétal et politique.
Outre la campagne de prévention, le Parlement va s'emparer au printemps prochain d'un projet du Conseil fédéral pour ancrer dans la loi l'éducation non violente. Le gouvernement reconnaît qu'au même titre que la violence physique, la violence psychologique ne doit pas être tolérée dans l'éducation.
L'entrée en vigueur de la loi sera accompagnée de campagnes nationales d'information et de sensibilisation.
ats/boi