RÉCIT - La folle cavale hors de Colombie d'une sexagénaire saint-galloise
En 2021, une retraitée saint-galloise et son mari partent en voyage en Colombie, appâtés par la promesse d'un héritage. L'expérience tourne au vinaigre pour la Suissesse qui est arrêtée pour trafic de cocaïne et condamnée à cinq ans de prison.
Après deux ans en résidence surveillée, elle parvient à s'enfuir et à rentrer en Suisse. Ses ennuis judiciaires ne sont toutefois pas terminés. Elle et son mari risquent un nouveau procès, en Suisse, cette fois. Mise au point revient sur cette cavale hors du commun.
>> Lire : La folle cavale de Bogota à Gams d'une sexagénaire saint-galloise
TECHNOLOGIES - L'expérience taboue d'un débat Infrarouge entre "deepfakes"
Peut-on faire dire n'importe quoi à des parlementaires fédéraux sur un plateau de télévision? C'est la question que posent très frontalement les deepfakes, ces hypertrucages de vidéos ou de fichiers audio qui pullulent sur les réseaux.
Pour y répondre, Infrarouge a tenté mercredi une expérience inédite en télévision: un débat dont les textes et les images sont générés par l'intelligence artificielle. Un faux Alexis Favre a ainsi accueilli sur le plateau d'Infrarouge une fausse Céline Amaudruz et un faux Samuel Bendahan, pour un débat 100% artificiel.
"Il n'y avait pas d'âme… La machine n'a pas réussi à reproduire qui nous sommes, mais pour combien de temps encore?", a réagi ensuite le vrai Samuel Bendahan, reconnaissant que beaucoup d'éléments textuels étaient tout à fait crédibles. Même surprise sur la qualité des propos tenus du côté de la vraie Céline Amaudruz, qui ajoute néanmoins: "On sent qu'il n'y avait pas d'émotion. Alors que dans un débat politique, il faut partager des émotions."
>> Lire : Un débat en deepfake? Infrarouge tente l'expérience interdite
ENQUÊTE - Les chaussures pas si vertes de On Running et Roger Federer
La Cloudneo est vendue comme la première basket de course circulaire et 100% recyclable, à l'infini. Pour le vérifier, l'émission Temps Présent a remonté sa chaîne de production. Usine à haut risque au cœur de Marseille, ouvrières vietnamiennes payées sous le salaire de subsistance, recyclage à la traîne: le rêve durable perd pied.
L'écart entre les promesses publicitaires de On Running et les résultats l'enquête de Temps Présent sont importants. Mais une marque peut-elle induire le consommateur en erreur en toute impunité?
La question n'est pas que morale, elle est d'abord juridique: "Pour tout ce qui est publicité commerciale, la loi fédérale sur la concurrence déloyale précise ce que l'on peut dire ou non", explique explique Nicolas Bueno, professeur de droit international à Unidistance. Les indications inexactes ou fallacieuses (c'est-à-dire trompeuses) peuvent mener à une plainte pénale ou une saisie de la Commission Suisse pour la Loyauté, l'organisme de veille sur la publicité.
>> Lire : Les chaussures pas si vertes de On Running et Roger Federer
ANALYSE - Les Jeux des BRICS, quand la Russie cherche à dépasser son isolement sportif
Du 12 au 23 juin, la ville russe de Kazan, située à 720 km à l'est de Moscou, accueille l'édition 2024 des Jeux des BRICS. A moins de deux mois des JO de Paris, ces joutes sportives annuelles verront quelque 5000 athlètes issus de 97 pays s'affronter dans plus d'une vingtaine de disciplines, allant de la natation à la boxe, en passant par les échecs et le rock acrobatique.
Exclue de nombreuses compétitions internationales suite à l'invasion de l'Ukraine, la Russie aspire à créer un nouvel ordre mondial du sport, avec ces jeux des BRICS ainsi que les Jeux de l'Amitié prévus à Moscou et Ekaterinbourg en septembre.
L'idée est d'utiliser le sport comme outil de "soft power" auprès des pays occidentaux, souligne dans Tout un monde Lukas Aubin, expert de géopolitique du sport et de la Russie. Selon l'expert, le Kremlin cherche à faire venir des pays non-occidentaux "pour montrer au monde qu'il n'est pas isolée et qu'il est possible de penser le sport, et le monde de manière générale, sans l'Occident."
>> Lire : Avec les Jeux des BRICS, la Russie cherche à défier l'isolement sportif international
CONSOMMATION - Les "skincare", ces soins inutiles et dangereux qui font fureur chez les préados
Lotions, soins hydratants, masques tonifiants, exfoliants: les préadolescentes ne parlent plus que de cela. Elles passent leur temps libre à faire des "skincare", comme elles le disent.
Les filles de la génération alpha — nées après 2010 — copient en effet leurs aînées influenceuses, leur style, leur vocabulaire. Sur YouTube ou TikTok, ces préados exposent leurs routines "beauté" et leurs collections de produits. On y voit aussi de toutes petites filles vanter de la crème contenant du rétinol, persuadées que plus on commence tôt, moins on aura de rides.
Dans l'émission A ton entendeur, des spécialistes dénoncent ce qu'ils considèrent comme une aberration et qui est à la fois un danger pour la peau et la santé, face au risque d'allergies, de réactions cutanées, de perturbations hormonales et de l'image de soi-même.
>> Lire : Les préados succombent à la tendance "skincare" malgré les risques
RTSinfo