Bürgenstock et fin des négociations avec l'UE, les moments forts de Viola Amherd à la tête de la Confédération

Sommet du Bürgenstock pour la paix en Ukraine

L'Ukraine a à nouveau marqué l'agenda politique suisse, en cette année présidée par la conseillère fédérale Viola Amherd. La Suisse a accueilli en juin dernier le sommet du Bürgenstock (NW), où près d'une centaine de cheffes et chefs d'Etat, de ministres et d'organisations internationales étaient représentés.

Cette conférence, qui a porté sur les thématiques principales de la sécurité nucléaire, de la sécurité alimentaire ainsi que les aspects humanitaires, a été l'une des plus grandes rencontres diplomatiques extraordinaires de ces dernières décennies et a renforcé la visibilité de la Suisse sur la scène internationale.

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Le sommet est parvenu à une déclaration finale soutenue par 84 pays et institutions, marquant la volonté à terme de dialoguer "avec toutes les parties". Aucun membre des BRICS, pays proches de Moscou – grand absent de cette rencontre – ne figure parmi eux.

"Pour la première fois, nous avons parlé au plus haut niveau de paix en Ukraine", s'est réjouie la présidente de la Confédération Viola Amherd, assurant que la Suisse allait continuer à s'engager pour la paix en Ukraine.

L'aboutissement des négociations Suisse-UE

Moins spectaculaire que le sommet du Bürgenstock, mais néanmoins très important, le rôle de Viola Amherd dans les tractations de la Suisse avec l'Union européenne est peut-être le seul moment véritablement historique de son année présidentielle.

Ce fut en effet elle qui annonça, le 20 décembre aux côtés de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qu’après une décennie d’attente, les négociations entre Berne et Bruxelles étaient enfin bouclées. La présidente de la Confédération a estimé que l'aboutissement de ces discussions était un "jalon pour la stabilisation et le développement des relations entre la Suisse et l'UE" et "un pas commun pour la voie bilatérale".

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Cette étape a ouvert la voie à la conclusion formelle d'accords prévue le printemps prochain, et qui seront soumis au Parlement. Une victoire personnelle pour Viola Amherd, plus europhile que la moyenne du Conseil fédéral et qui depuis son élection à la présidence s’est beaucoup engagée sur le dossier.

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Le quotidien d'une présidente de la Confédération

Différentes missions de représentation d'une présidente de la Confédération, certaines plus légères de d'autres, ont rythmé le reste de l'année 2024 de Viola Amherd.

La Valaisanne s'est ainsi rendue sur le terrain lors des inondations qui ont touché son canton, ainsi que le Tessin et les Grisons. Elle a également été présente à Paris pour soutenir les sportifs et sportives suisses aux Jeux olympiques, a félicité Donald Trump pour sa réélection à la présidence américaine, prononcé le traditionnel discours du 1er Août dans la commune argovienne de Möriken-Wildegg, ou encore porté le fameux porcelet de la foire agricole de l'Olma à St-Gall.

>> L'allocution du 1er Août de Viola Amherd :

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Ennuis et affaires

Quelques ennuis n'ont pas manqué de jalonner cette année présidentielle pour la cheffe de l'armée, tels que l'affaire du trou dans les finances de l’armée, les problèmes récurent de l'entreprise d'armement RUAG, ou encore la controverse sur le salaire d'une proche collaboratrice.

Interrogée sur son avenir politique, alors que plusieurs médias ont évoqué une possible démission du Conseil fédéral, Viola Amherd botte en touche: "Il ne faut pas me le demander chaque semaine", a-t-elle balayé lors d'une interview dans le 19h30 en juillet. Et depuis cet été, la Valaisanne n'en a pas dit davantage sur son avenir politique.

La présidence de la Confédération sera assumée en 2025 par la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, en charge des Finances.

>> Revoir l'interview de Viola Amherd dans le 19h30 en juillet :

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Sujet TV: Pierre Nebel

Adaptation web: Katharina Kubicek