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Yoga, les ambiguïtés d’une pratique populaire

En Suisse, environ 15% de la population fait du yoga, selon l’Observatoire suisse du sport. C’est deux fois plus qu’il y a dix ans. Mais cette pratique en vogue n’est pas vierge d’idéologies.
Yoga, les ambiguïtés d’une pratique populaire [RTS]
Yoga: les ambiguïtés d'une pratique populaire / L'actu en vidéo / 3 min. / le 16 février 2024

Il y a d’abord son utilisation par les nationalistes hindous. A peine arrivé au pouvoir en 2014, le Premier ministre indien Narendra Modi a convaincu l’ONU d’instaurer une Journée mondiale du yoga.

Outil de soft power à destination de l'étranger, le yoga contribue à imposer la suprématie de l’hindouisme à l’intérieur du pays. Loin de l’idéal d’une Inde pluriculturelle et laïque, Narendra Modi a imposé le yoga à l’école. Si les minorités religieuses (20% de la population) protestent, elles sont vues comme antipatriotes.

"Un petit soldat du néolibéralisme"

Une autre ambiguïté du yoga est son rôle de soupape en Occident. La pratique serait l’alliée parfaite du néolibéralisme: elle nous rendrait plus performants au travail tout en nous aidant à supporter le stress et la cadence toujours plus rapide du monde moderne.

Christine Mo Costabella/RTS religion

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