Résumé de l’article

  • Les compétitions de ski en Suisse ne sont pas menacées malgré le changement climatique, selon Swiss-Ski.
  • L'association Snowstainability, créée par Swiss-Ski et BKW, vise à rendre les sports d'hiver plus durables.
  • Le calendrier des compétitions pourrait être adapté et l'enneigement artificiel utilisé pour consolider la neige en altitude.
  • Les compétitions de ski doivent être plus durables, mais leur avenir n'est pas forcément menacé

    Bien que les conséquences du dérèglement climatique soient déjà visibles, les compétitions de ski ne sont pas menacées, assure Swiss-Ski. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
    Un "Sommet de la neige" à Interlaken pour parler du futur des compétitions de ski suisses / Le 12h30 / 1 min. / samedi à 12:36
    A quoi ressembleront les compétitions de ski en Suisse en 2050? Un "Sommet de la neige" organisé par Swiss-Ski et BKW a eu lieu cette semaine à Interlaken pour tenter de répondre à cette question. Les réflexions ne font que commencer, mais le milieu est plutôt optimiste.

    Bien que les conséquences du dérèglement climatique soient déjà visibles aujourd’hui en Suisse, les compétitions de ski ne sont pas menacées, assure Swiss-Ski. Alors que les climatologues prédisent que la limite des chutes de neige pourrait remonter de 300 mètres, l'organisation se veut rassurante.

    "Même si la neige remonte de 300 mètres, il y aura toujours de la neige dans les stations de ski situées à 1800 ou 2000 mètres d’altitude", indique la responsable projets stratégiques chez Swiss-Ski, Marlen Marconi, dans le 12h30 de la RTS. "Il y aura donc toujours assez de neige, que l'on pourra consolider avec l'enneigement artificiel."

    Le calendrier des compétitions devra toutefois peut-être être adapté, concède la chercheuse en sciences du sport.

    Rendre le ski durable

    Conscient de l'impact du ski sur le climat, Swiss-Ski et BKW ont créé Snowstainability dans le but de rendre les sports d'hiver plus durables. L'association a par exemple soutenu le changement d'éclairage de la piste de saut à ski d'Einsiedeln.

    Elle travaille également avec des sportifs comme ambassadeurs, à l'instar des champions olympiques Daniel Yule et Ryan Regez. "On sait que les sportifs contribuent à la pollution avec leurs voyages ou les compétitions", explique Marlen Marconi, qui est aussi présidente de Snowstainability.

    Il peut donc être compliqué pour ces sportifs de se positionner sur le thème de la durabilité, mais l'association leur donne "une ligne directrice pour s’engager". "Et je pense que nous parviendrons petit à petit à une plus grande sensibilisation", estime Marlen Marconi.

    Célia Bertholet/edel

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