Résumé de l’article

  • La consommation de viande diminue en Suisse : 64% des ménages en mangent sans restriction contre 71% en 2022.
  • Le nombre de flexitariens a augmenté de 50% en deux ans, passant de 18% à 27% des ménages suisses.
  • Les régimes végétariens et végétaliens restent stables, avec respectivement 8,1% et 0,3% des ménages concernés.
  • La consommation de produits laitiers demeure constante malgré la disponibilité croissante d'alternatives végétales.
  • Les Suisses renoncent de plus en plus à la viande

    Barbecue Végétarien. [Bio à la une - DR]
    Les Suisses mangent moins de viande et optent de plus en plus pour le flexitarisme / La Matinale / 1 min. / aujourd'hui à 06:18
    Les ménages suisses renoncent de plus en plus à la viande. Selon une enquête de l'Université de Saint-Gall, la part des ménages qui consomment des produits d'origine animale sans restriction est passée de 71% en 2022 à 64% aujourd'hui. C'est surtout le régime "flexitarien" qui progresse.

    En 2022, 18% de tous les ménages interrogés ont déclaré se nourrir en mode flexitarien. En 2024, ce taux est passé à 27%, soit une hausse d'environ 50%, a détaillé lundi l'Université de Saint-Gall.

    Les flexitariens réduisent leur consommation de viande et de poisson de manière ciblée, mais n'y renoncent pas complètement. Pour être considéré comme flexitarien dans l'étude, la consommation ne devait pas dépasser 300 grammes de viande et 200 grammes de poisson et de fruits de mer par semaine.

    En revanche, les régimes végétaliens ou végétariens n'ont guère progressé: les végétariens ont enregistré une légère hausse, passant de 7,8 à 8,1%, tandis que la part des foyers végétaliens est restée très faible, avec un léger recul de 0,5 à 0,3%.

    Le lait de vache reste populaire

    Alors que manger de la viande et du poisson est de plus en plus en recul, la consommation de produits laitiers reste constante, même si c'est à un niveau relativement bas. Bien que les alternatives végétales au lait et aux yogourts soient de plus en plus disponibles, leur consommation reste faible en Suisse, note l'université de Saint-Gall.

    L'étude s'est basée sur les données de l'"Atlas de la nutrition en Suisse": 308 ménages ont été interrogés à cet effet en 2024. La période d'enquête s'est étendue sur les mois de mai et de juin.

    Comme le mois de mai 2024 a été particulièrement pluvieux en Suisse, cela a retardé la saison des grillades, ce qui a peut-être influencé les habitudes de consommation et donc les résultats de l'enquête, mettent en garde les chercheurs.

    ats/fgn

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