Résumé de l’article

  • Les balances des supermarchés demandent désormais de préciser le type d'emballage utilisé pour peser fruits et légumes.
  • Cette modification répond aux exigences de l'Institut fédéral de métrologie, interdisant d'inclure le poids de l'emballage dans celui des produits.
  • Les enseignes déduisent le poids de l'emballage, généralement 2 grammes, pour facturer uniquement le poids net de la marchandise.
  • Pourquoi faut-il désormais préciser le type d'emballage sur la balance des supermarchés?

    En 2025, les rayons fruits et légumes des supermarchés doivent peser vos achats au gramme près
    En 2025, les rayons fruits et légumes des supermarchés doivent peser vos achats au gramme près / 19h30 / 2 min. / hier à 19:30
    Depuis janvier, les balances en libre-service de Coop et Migros demandent d'indiquer le type d'emballage utilisé lors de la pesée des fruits et légumes. Cette modification répond aux nouvelles exigences légales interdisant d'inclure le poids de l'emballage dans celui des produits pesés.

    C’est une discrète révolution qui a touché le rayon fruits et légumes des supermarchés en Suisse. Au moment de peser leurs aliments, la balance demande aux clients de préciser le type d'emballage utilisé. En plastique, en papier, en textile ou aucun: une simple question qui, pour certains clients, a pu être source de confusion.

    "Je n'ai pas bien compris pourquoi, mais j’imagine qu’ils veulent peut-être demander quelques centimes pour le sac en plastique", réagissait une cliente de Coop mardi au micro du 19h30. "Je comprends tout à fait, c'est sûrement pour des raisons écologiques", abondait un autre.

    Deux grammes de trop

    Eh bien, pas du tout! C’est l'Institut fédéral de métrologie METAS - le centre de compétences de la Confédération pour toutes les questions relatives à la métrologie, aux instruments de mesure et aux méthodes de mesure - qui l'a décidé. Avant cela, il tolérait un sac en plastique de deux grammes dans le poids de la marchandise. En 2025, c'est fini. "Cette modification garantit que seul le poids net de la marchandise soit pesé et facturé au client", souligne-t-il.

    Même système chez Migros, explique Tristan Cerf, porte-parole de Migros, tout en faisant la démonstration. "Je mets mes bananes emballées sur la balance. On ne va pas faire payer au client les 2 grammes de plastique. Donc, il y a la possibilité de choisir." Les deux grammes du sac sont alors déduits du poids de la marchandise.

    Une nouvelle qui ne semble pas poser de problèmes aux clients. "Je me dis aussi qu’il faudrait qu’on arrête d’utiliser des sacs plastiques", indiquait une cliente de Migros.

    Si les enseignes proposent des sacs payants réutilisables, le sac plastique n’a pas dit son dernier mot. "On est obligés de proposer des sacs gratuits. Pour protéger les fruits en vrac", précise Tristan Cerf.

    Mais sac ou pas sac, dans la plupart des cas, le prix des courses ne changera pas.

    Sujet TV: Théo Jeannet

    Texte web: Fabien Grenon

    Publié Modifié