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Des parties fines au cimetière Saint-Georges

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Les faits pourraient contrevenir à la paix des morts.
Jeudi, on apprenait que huit employés du centre funéraire de Saint-Georges à Genève avaient été mis à pied en raison de "graves irrégularités". Vendredi, la Tribune de Genève révèle que l'affaire a démarré avec une photo montrant un employé nu, un verre à la main, son sexe dans l'autre, dans une chambre funéraire.

L'affaire a été rendue publique jeudi, lorsque les huit employés concernés ont reçu un courrier de leur employeur, la Ville de Genève, leur annonçant leur mise à pied.

La Ville veut faire la lumière

La Ville va mener une enquête administrative sur les agissements de ces salariés indélicats, mais elle a aussi dénoncé les faits à la police, précise le conseiller administratif Manuel Tornare. Les agissements qui sont évoqués pourraient en effet contrevenir à la  paix des morts et donc être du ressort du Code pénal, précise la Tribune de Genève.

L'affaire remonterait à la fin de l'année passée et a été déclenchée par une photographie prise d'un téléphone portable, selon une source proche de l'enquête. L'image met en scène l'un des employés dans une position indécente sur son lieu de travail. Elle a été transmise à la police.

Pour mener l'enquête, la Ville a mandaté Me Catherine Chirazi, qui a notamment défendu la famille d'Edouard Stern aux côtés de Me Bonnant. Les résultats pourraient être connus à la fin juillet.

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