Il conserve son mandat au Conseil national. "Ma décision n'est pas une réaction à la démission du conseiller fédéral Leuenberger annoncée la semaine passée", a-t-il déclaré à l'ATS. En tant que parlementaire fédéral, "le moment n'est pas encore venu pour moi de donner une réponse claire" sur une éventuelle candidature au poste de conseiller fédéral, voire au Conseil des Etats.
"J'ai pris ma décision voilà deux ans et le bon moment est arrivé", a-t-il indiqué. Il y précise qu'il quittera ses fonctions "sans le moindre signe de fatigue ou vieillesse". L'annonce de sa démission a créé la surprise puisque son mandat à la tête de la mairie aurait dû prendre fin en automne 2012.
Assurer la succession
L'homme politique n'aurait vraisemblablement pas pu être réélu dans deux ans car, le 26 septembre prochain, le peuple dira s'il accepte une réforme des structures de l'exécutif voulue par le Conseil de ville. En cas de oui, la durée des mandats serait limitée à seize ans.
En prenant les devants, Hans Stöckli pense pouvoir régler sa succession cette année encore. Il va ensuite consacrer son temps et son énergie à son mandat de conseiller national "avec encore plus d'engagement" et à son travail de président de la Fête fédérale de gymnastique 2013 prévue à Bienne/Macolin.
Le parti socialiste a jusqu'au 20 août pour désigner le successeur de Hans Stöckli à la tête du département des finances. La proposition peut être contestée par 3000 citoyens ce qui conduirait à une élection ouverte. La fonction de maire fera quant à elle l'objet d'un scrutin populaire prévu le 28 novembre.
ats/cab
Premier bilan
Tirant un premier bilan, Hans Stöcklil s'est félicité que Bienne continue à se développer "dans la bonne direction" et que les finances communales soient "maîtrisées".
Il signale en outre que durant ces vingt dernières années, plus de 200 objets ont été soumis à l'approbation des citoyens, dont quatre seulement ont été rejetés. Jusqu'à son départ, il veut assurer "la plus grande transparence" dans les derniers projets en cours de réalisation. Il cite celui des "Stades de Bienne", un complexe sportif couplé à une surface commerciale, ou le projet "Esplanade" qui sera soumis au Conseil de ville à mi-décembre.
Né le 12 avril 1952, Hans Stöckli est avocat et journaliste. Cet ancien président du tribunal de Bienne entame sa carrière politique en 1979 en étant élu au Conseil de ville de Bienne. Il accède à la mairie de sa ville en 1990, puis est réélu cinq fois.
L'ouverture d'Expo.02 a été la plus belle expérience de son mandat, a-t-il déclaré. Il accède au Conseil national en 2004 et se voit confirmer dans cette fonction en 2008. Hans Stöckli est marié et père de trois enfants.