Les Fêtes de Genève ont senti la poudre
Le traditionnel grand feu d'artifice des Fêtes de Genève, l'un des plus importants au monde, a transformé le ciel genevois en gigantesque chapiteau de cirque samedi soir dès 22h00. Plus d'un demi-million de spectateurs étaient attendus autour de la rade.
Deux sociétés suisses se partagaient l'affiche de ce grand spectacle pyromélodique de 47 minutes qui avait pour thème "Une soirée au cirque". Les artificiers vaudois de Sugyp ont ouvert les feux tandis que les Genevois de la société Pyrostars ont assuré la seconde partie ainsi que le bouquet final, avec l'ouverture du Jet d'eau.
Equilibristes, trapézistes, jongleurs, magiciens, fauves, chevaux, éléphants, otaries et clowns ont animé ainsi la rade. La bande son, ponctuée d'effets sonores inédits donnant l'illusion d'un véritable spectacle de cirque, a repris des musiques des arts circassiens.
100'000 m2 illuminés
Pour assurer ce spectacle haut en couleurs, 10'964 bombes, dont 1084 pour le bouquet final, ont été projetées à environ 250 mètres de hauteur, a indiqué à l'ATS Pierre-Alain Beretta, de Pyrostars. Leur calibre va de 5 à 30 centimètres et elles pèsent entre 45 grammes et 18 kilos.
Les bombes étaient disposées sur sept grandes barges de 20 mètres sur 30 et douze flotteurs de 5 mètres sur 12, posés à 45 mètres de distance les uns des autres sur l'eau. Ces postes de tirs, reliés à un ordinateur par 30 kilomètres de câbles électriques, ont permis d'illuminer une superficie de 100'000 mètres carrés dans le ciel. Seule l'ouverture du Jet d'eau restait entièrement manuelle.
ats/ther
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Brigandage dans un stand
Quatre Français âgés de 19 à 21 ans ont été arrêtés dans le cadre des Fêtes de Genève. Ils ont agressé dans la nuit de vendredi à samedi deux jeunes femmes qui tenaient un stand sur le quai du Mont-Blanc, faisant usage d'un spray au poivre et en jetant divers objets, dont des caisses, dans leur direction.
Ils ont ensuite dérobé la recette du stand, d'un montant de quelque 2000 francs, a précisé la police genevoise. Même s'ils ont été reconnus, les jeunes adultes domiciliés en France voisine contestent les faits. Le butin n'a pas encore pu être retrouvé.