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Un hold-up échoue dans une poste genevoise

Les braqueurs ont pris la fuite sans avoir pu emporter leur butin. [Google Street View]
Les braqueurs ont pris la fuite sans avoir pu emporter leur butin. - [Google Street View]
Six hommes armés et cagoulés ont tenté de braquer La Poste de Plan-les-Ouates (GE) samedi matin. Sous la menace d'armes automatiques et de fusils à pompe, ils ont obligé deux employées à les conduire au coffre. N'ayant pas réussi à l'ouvrir, ils ont finalement pris la fuite, apparemment en France voisine.

Peu avant 8h00, les malfrats ont stationné une Mercedes foncée à l'arrière de la Poste, a précisé la police genevoise. Une passante intriguée par les préparatifs a alerté la police. Mais les braqueurs ont eu le temps d'investir les lieux.

Trois d'entre eux ont pénétré dans le bureau de poste par une porte arrière du bâtiment pendant que deux autres faisaient le guet à l'extérieur. Le dernier est resté au volant de la voiture.

Les bijoux d'une employée

La tentative de brigandage s'est déroulée en quelques minutes. Les braqueurs ont brandi leurs fusils sous le nez des deux employées, qui ont dû les conduire au coffre. Ce dernier n'a cependant pas pu être ouvert, en raison de la complexité du système de sécurité.

Comprenant qu'ils ne pourraient en venir à bout, les malfrats ont rapidement quitté les lieux, avec pour seul butin les bijoux d'une employée. Ils se sont ensuite engouffrés dans la voiture, qui a démarré sur les chapeaux de roue en direction de la douane de Perly.

Un barrage forcé

Les premiers véhicules de police sont arrivés juste trop tard. Une alarme générale a été lancée, mais le dispositif mis en place n'a pas permis d'intercepter le véhicule des fuyards. Peu après, la gendarmerie française a signalé qu'un véhicule similaire avait forcé un barrage sur l'autoroute dans l'Ain.

L'auto a été retrouvée incendiée à Meyzieux. Les passagers ont apparemment volé un autre véhicule pour prendre la fuite. La brigade criminelle ainsi que la police scientifique se sont rendus sur les lieux du brigandage. Les deux employées de La Poste ont été choquées, mais pas blessées. Elles ont reçu un soutien psychologique.

ap/sbo

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