"Les analyses juridiques ont montré que le canton n'a pas de droit d'opposition sur le projet lui-même. Quant à un recours sur la question liée à l'expropriation de terrains nécessaires à la construction de la ligne, il n'apporterait pas de réponse aux questions de fond", a expliqué Jean-Michel Cina, président du gouvernement.
Conscient des inquiétudes de la population, exprimées notamment mardi avec le dépôt d'une pétition munie de 7000 signatures, le conseil d'Etat a décidé de mandater rapidement une étude neutre.
Elle devrait faire le point sur les conditions globales de réalisation ou d'adaptation des lignes à très haute tension dans le canton. Pour faciliter la compréhension d'un dossier complexe et de ses enjeux, le gouvernement souhaite également mener une réflexion sous forme d'une table ronde. Une démarche qui se veut de portée nationale.
ats/jeh