L'aide active au suicide est actuellement interdite par la loi, contrairement à l'aide passive au suicide. Quelque 60% des sondés seraient d'accord qu'un médecin puisse, sur la demande d'un cancéreux en phase terminale, lui administrer une substance mortelle ou une dose d'anti-douleurs qui réduit la durée de vie, révèle l'étude.
Les sondés ont également été interrogés sur deux formes d'aide au suicide considérées en Suisse comme passives même si elles impliquent l'intervention directe d'un médecin.
Quelque 86% d'entre eux trouvent correct que le corps médical soit autorisé à cesser d'alimenter les patients se trouvant dans le coma depuis des années. Une majorité de sondés s'y oppose toutefois lorsque tous les proches n'acceptent pas cette mesure.
Avis très tranchés
Enfin, 82% des sondés approuvent qu'un médecin puisse stopper la machine à respirer qui permet à un patient touché par une maladie incurable des muscles de survivre. La plupart des personnes interrogées sur ces questions ont toutefois des avis très tranchés, soit elles sont complètement pour, soit elles sont totalement contre.
Ce sondage représentatif a été réalisé entre mai et juin 2010 auprès d'environ 1500 personnes, essentiellement en Suisse alémanique et en Suisse romande. Les avis sont quasiment les mêmes des deux côtés de la Sarine.
ats/cht