Les politiciens romands sont peu influents à Berne
Les politiciens romands sont peu influents sous la Coupole fédérale. Selon le dernier classement de la SonntagsZeitung, seul le président du PDC Christophe Darbellay tire son épingle du jeu, avec une 3e place. La palme de l'influence revient à la conseillère nationale Ursula Wyss (PS/BE).
Le classement de la SonntagsZeitung relayé par Le Matin dimanche prend en compte des critères comme les mandats et interventions parlementaires, la présence dans les médias, le réseau hors Parlement et l'avis des collègues sous la Coupole.
Côté romand, après Christophe Darbellay, ce sont les Fribourgeois qui cueillent les places d'honneur: le président du PS Christian Levrat pointe au 18e rang et le conseiller aux Etats socialiste Alain Berset au 20e. Ceux qui maîtrisent l'allemand ou le suisse allemand partent avec un avantage certain dans ce type d'étalonnement bien particulier.
Graber au fond de la classe
On trouve ensuite par exemple le conseiller national Jean-René Germanier (PLR/VS) au 42e rang, le conseiller aux Etats Luc Recordon (Verts/VD) au 64e rang et le conseiller aux Etats Jean-René Fournier (PDC/VS) en 107e place. Le conseiller national Oskar Freysinger (UDC/VS) doit se contenter du 115e rang. Dernier des Romands, le Jurassien bernois Jean-Pierre Graber, de l'UDC, arrive 233e sur 237.
Parmi les candidats au Conseil fédéral, la conseillère aux Etats Simonetta Sommaruga (PS/BE) est la mieux positionnée (9e) alors que le candidat UDC fribourgeois Jean-François Rime (169e) est à la traîne.
ap/os
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