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L'ambulatoire de plus en plus courant

Les conditions de travail pour le personnel sont à revaloriser dans les hôpitaux suisses.
Les conditions de travail pour le personnel sont à revaloriser dans les hôpitaux suisses.
Les Suisses se font de plus en plus souvent soigner de manière ambulatoire dans les hôpitaux et cliniques, selon une enquête des hôpitaux suisses. Elle s'y rend pour des urgences ou des traitements autrefois dispensés lors de séjours en stationnaire. Conséquence: les coûts augmentent.

De 2006 à 2009, le nombre des journées de traitements ambulatoires par hôpital a augmenté de 13,4%, écrit mardi dans un communiqué de "H+ Les Hôpitaux de Suisse", qui regroupe les hôpitaux, cliniques et institutions de soins publics et privés du pays. Ce chiffre correspond à une moyenne annuelle de 4,3%.

Cette croissance se traduit par une hausse des dépenses. Les coûts correspondant ont augmenté de 8,5%, parce que les interventions ambulatoires ont fortement augmenté. Pris individuellement, les traitements n'ont pourtant pas renchéri depuis l'introduction en 2004 de Tarmed: au contraire, leur prix a baissé de 4,5%.

Une évolution de la société

Les gens se rendent de plus en plus dans les services d'urgences hospitaliers que chez un médecin de famille. Cette tendance découle d'une évolution de la société, analyse H+. Entre 2006 et 2009, l'intervention ambulatoire la plus souvent pratiquée était l'arthroscopie du genou.

En outre, la chirurgie (cataracte, chirurgie cardiaque) et les soins de suivi après des traitements complexes en stationnaire (comme des chimiothérapies et des radiothérapies pour les patients atteints d'un cancer) peuvent aujourd'hui de plus en plus être effectués en ambulatoire. Cette enquête a été menée en août 2010 auprès de 61 hôpitaux et cliniques de soins aigus.

ats/ps

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