En 2008, 34% des personnes âgées de 25 à 64 ans étaient au bénéfice d'un diplôme universitaire ou d'une haute école, en Suisse. Dix ans auparavant, ce taux se montait à 23%.
Les diplômes du degré tertiaire ne se trouvent pas dévalorisés sur le marché du travail. Leurs détenteurs gagnent en moyenne 54% de plus que les personnes au bénéfice d'une formation au degré secondaire II (gymnase, école de culture générale ou formation professionnelle).
Le rapport, qui rassemble des chiffres de 2007 et 2008, porte sur les 31 pays membres de l'OCDE - dont la Suisse. Il intègre aussi des données sur le Brésil, la Russie et pour la première fois la Chine, l'Inde et l'Indonésie.
Il montre que la proportion des diplômés du supérieur a fortement augmenté en quinze ans, passant d'environ 20% d'une classe d'âge en 1995 à autour de 40% aujourd'hui.
Niveau d'études très important
Sur les 32 pays de l'OCDE, les responsables de l'organisation ont rappelé qu'un meilleur niveau d'études était gage d'une meilleure insertion sur le marché de l'emploi, de salaires plus élevés et d'une meilleure santé.
Par exemple, le taux de chômage des 15-29 ans ayant un niveau inférieur au baccalauréat a augmenté de 4,8% entre 2008 et 2009 dans les pays de l'OCDE contre +1,7% pour les diplômés de l'enseignement supérieur.
En outre, pour un gouvernement, "un homme diplômé de l'enseignement supérieur générera 119'000 dollars américains (93'177 euros) de plus en recettes fiscales et en cotisations sociales sur toute sa vie active, qu'une personne n'ayant pas fait d'études supérieures.
agences/lan
Le point ailleurs dans l'OCDE
En 2007, la Finlande avait 62,6% de diplômés de l'enseignement supérieur, l'Islande 56,6%, les Etats-Unis 37,3%, le Royaume-Uni 34,9%, la Turquie 19,5% et le Mexique 18,14%.
En outre, "en moyenne dans l'OCDE, 35% de la tranche des 25-34 ans ont un diplôme d'études supérieures, contre 20% des 55-64 ans".