Avant même le drame, des mesures avaient été induites à l’encontre de l’homme de soixante-sept ans actuellement recherché par des centaines de policiers en vue d'une éventuelle privation de liberté à des fins d'assistance.
Confusion psychique
Plusieurs échanges de lettres ont laissé supposer un risque de menaces, a indiqué à l'ATS le préfet de Bienne Werner Könitzer.
Des lettres envoyées par cet homme de 67 ans, on pouvait conclure qu'il était en état de confusion psychique, poursuit le préfet. Lui-même aurait pu constituer une éventuelle cible de ces menaces. Pour cette raison, la préfecture sise à Nidau, près de Bienne, a été soumise à surveillance jeudi.
Le coup de folie du forcené avait été déclenché par l'annonce de la vente de sa maison. Le président de l'arrondissement judiciaire avait fait paraître une annonce de mise aux enchères publiques, avec une visite de la maison mercredi justement.
"On le trouvait bizarre"
Les habitants du quartier des Tilleuls ne connaissaient pas l’homme ou le décrivent comme une personne introvertie. Toutes les tentatives de la police pour entrer en contact avec lui ont échoué.
Des voisins du fuyard s'expriment dans le Journal du Jura: "On parlait de lui comme d'un ancien ingénieur. C'est un type assez grand et sportif. Dans le quartier on le trouvait bizarre. Il énervait certains parce qu'il n'entretenait pas son jardin. Parfois, on le voyait sortir la nuit avec une lampe torche pour jardiner à la cisaille".
Et ce voisin de préciser qu'il fait aussi moins que son âge. "On sait surtout qu'il était très attaché à sa maison et avait fait savoir qu'il ne voulait jamais la vendre".
ats/bkel