Une voie royale pour Pascal Broulis
La situation se clarifie chez les radicaux vaudois dans la course à la succession de Pascal Couchepin. Isabelle Moret et Olivier Français annoncent dans le «Matin Dimanche» qu'ils s'effacent en faveur de Pascal Broulis. Celui-ci ne s'est pas encore porté candidat.
Interrogée par le journal , la conseillère nationale
Isabelle Moret indique qu'«après avoir discuté, il y quelques
semaines, avec Pascal Broulis et Olivier Français, nous nous sommes
mis d'accord sur la nécessité de ne présenter qu'une candidature
pour le canton».
Une question de légitimité
La vice-présidente du Parti libéral-radical (PLR) suisse ajoute
qu'après réflexion, elle a «estimé que Pascal Broulis était le plus
à même de cristalliser le désir des Vaudois».
Pour sa part, le conseiller national Olivier Français indique que
s'il renonce aujourd'hui, c'est parce qu'il estime que Pascal
Broulis «est le candidat qui a le plus été légitimé par les Vaudois
lors de son élection au Conseil d'Etat».
Le 1er juillet, les radicaux vaudois réunis en congrès avaient
donné mandat au comité directeur de désigner un candidat d'ici au
10 août entre les trois «papables». Le dernier en liste désormais,
Pascal Broulis, président du Conseil d'Etat, n'a pas encore
clairement pris position sur une éventuelle candidature.
Tour de piste médiatique pour le PLR
L'ouverture de la succession de Pascal Couchepin permet aux
sections cantonales du PLR de s'offrir un tour de piste médiatique
(lire aussi ci-contre). Le PLR fribourgeois a
ainsi annoncé qu'il souhaitait décider le conseiller national
Jacques Bourgeois et le conseiller d'Etat Claude Lässer à se
lancer.
Les sections cantonales ont jusqu'au 10 août pour annoncer leurs
prétendants auprès de la direction du parti à Berne. Une fois les
différents prétendants désignés, le PLR suisse désignera un ou
plusieurs candidats en vue de l'élection du futur conseiller
fédéral, en septembre par l'Assemblée fédérale.
ats/ant
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Trois candidats déclarés
Pour l'heure, les prétendants déclarés à la succession de Pascal Couchepin sont au nombre de trois. Le conseiller aux Etats neuchâtelois Didier Burkhalter a été le premier à sortir du bois.
Dans les rangs du Parti libéral genevois, la conseillère nationale Martine Brunschwig Graf a aussi annoncé son intérêt, tout comme le conseiller national Christian Luscher.
PDC et Verts en embuscade
Les libéraux-radicaux ne sont pas seuls sur les rangs pour cette élection.
En juin, sitôt la démission du Valaisan connue, le Parti démocrate-chrétien a fait valoir son intérêt. Il pourrait tenter de récupérer le siège perdu après la non réélection de Ruth Metzler en 2003, mais n'a pour l'instant pas présenté de candidat.
De leur côté les Verts n'excluent pas de se lancer dans la course. Ils lanceront un candidat si ceux qui se présentent ne les satisfont pas.