"Nous avons été informés des possibles changements de délais", a indiqué dimanche le porte-parole de l'ex-régie Alessandro Malfanti, revenant sur une information de la NZZ am Sonntag.
Les CFF sont régulièrement en contact avec le maître d'ouvrage Alptransit Gotthard (ATG) et l'Office fédéral des transports (OFT). Il est néanmoins trop tôt pour prendre une décision, a précisé Alessandro Malfanti.
Il manque un feu vert
L'ouverture anticipée du tunnel entraînerait pour la compagnie ferroviaire toutes sortes de conséquences. Il faudrait notamment augmenter plus tôt que prévu la capacité des voies de raccordement à la NLFA. Du côté d'ATG, des vérifications sont en cours en vue d'une éventuelle remise précoce de l'ouvrage aux CFF, a précisé le patron de l'entreprise, Renzo Simoni. Selon lui, il serait envisageable d'ouvrir le tunnel en 2016.
L'entreprise prépare actuellement un rapport sur une accélération du projet et les conséquences en matière de coûts, de déroulement des travaux et de mise en service. Ce document "sera envoyé en début de semaine prochaine à l'Office fédéral des transports", a souligné Renzo Simoni.
Mais il manque encore le feu vert d'un acteur important, à savoir le consortium Transtec. Si ce dernier refuse l'ouverture anticipée, elle tombera à l'eau, a assuré le patron d'Alptransit Gotthard. Et d'estimer à 50% les chances d'un tel feu vert.
ats/hof