Le plan social de Cardinal a été amélioré
La lutte du personnel de la brasserie Cardinal, à Fribourg, a permis d'obtenir que près de la moitié du personnel a retrouvé un emploi dans l'agglomération du chef-lieu ou bénéficie d'une retraite anticipée, selon le syndicat Unia, qui qualifie ce résultat de "correct".
Le personnel, réuni en assemblée lundi après-midi, a accepté à la quasi unanimité le résultat des dernières négociations avec Feldschlösschen. "Dures", ces négociations ont permis de faire bénéficier 30 personnes nées avant 1955 d'une retraite anticipée à 60 ans, soit douze de plus qu'annoncé initialement par le propriétaire du site fribourgeois Feldschlösschen, a annoncé lundi Unia.
De plus, le brasseur argovien contrôlé par le géant danois Carlsberg s'est engagé à garantir une dizaine d'emplois au centre logistique de Givisiez (FR), contre trois au départ. Les indemnités de départ pour les personnes ne pouvant accepter un emploi au sein du groupe Feldschlösschen ont été revues en nette hausse, celles-ci s'étendant entre six mois au minimum et plus de dix mois au maximum. Cela marque une nette progression par rapport aux propositions initiales.
Heures de déplacement comptées comme du travail
La protection contre le licenciement pour toutes les personnes qui acceptent un nouvel emploi au sein du groupe est garantie. Pour celles qui prendraient un emploi à Reinfelden (AG), Sion (VS) ou Satigny (GE), deux heures de temps de déplacement sont comptabilisées comme temps de travail, et ce durant trois ans. Les frais de déplacement sont aussi garantis pendant cette période. Les indemnités de déménagement ont été augmentées.
Les autorités et l'économie fribourgeoises doivent tenir leurs engagements, selon Unia. Dès le départ, Unia et le personnel ont appelé les autorités à créer un groupe de travail pour assurer le maintien d'emplois industriels dans la région de Fribourg ainsi que le savoir-faire et les compétences locales dans le domaine du brassage de la bière. La ville, le canton et les structures de promotion économique doivent maintenant prendre leurs responsabilités, selon Unia.
agences/mej
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