Modifié

Le PLR est victime d'une cyberattaque

L'effacement du PLR de Fulvio Pelli devrait se poursuivre. [urs flueeler/keystone]
Le site de Fulvio Pelli a lui aussi été attaqué. - [urs flueeler/keystone]
Après le Parti socialiste et le Parti démocrate-chrétien, c'est le Parti libéral-radical qui a été victime d'attaques de pirates informatiques. Le PLR a dénoncé cette agression et a décidé de collaborer avec les deux autres parti pour retrouver les coupables.

Le Parti libéral-radical (PLR) a été victime d'attaques de pirates informatiques à son tour. Les sites internet du parti et de son président Fulvio Pelli ont été surchargés de connexions hostiles vendredi soir et temporairement paralysés. Grâce à une réaction immédiate, ils ont été remis en état de fonctionnement. Vers 13h cependant, ces sites étaient inaccessibles.

Le PLR condamne samedi cette attaque de même que celles contre les sites du PS et du PDC, qui "visent à empêcher l'information politique".

Démarches juridiques possibles

En collaboration avec ses compères d'infortune, le PLR est décidé à retrouver les coupables et n'exclut pas, le cas échéant, d'engager des démarches juridiques.

La méthode utilisée est la même que lors des attaques ayant visé cette semaine les sites internet du parti socialiste (PS) et du parti démocrate-chrétien (PDC), écrit samedi le PLR dans un communiqué. Les attaques sont dites de "distributed denial of service" (DDOS).

L'UDC n'a pour l'heure pas été touchée. Elle a toutefois sensibilisé ses spécialistes à ce problème, a dit samedi son secrétaire général Martin Baltisser, interrogé par l'ATS.

ap/ats/bri

Publié Modifié

Le site du PDC toujours touché

Victime d'une attaque similaire depuis jeudi soir, le site du PDC restait inaccessible samedi à la mi-journée. L'offensive a été lancée depuis 120 ordinateurs, selon le Parti démocrate-chrétien.

La formation envisage des poursuites judiciaires et dit mettre tout en oeuvre pour déceler les auteurs de l'attaque.

Le site du PS a été piraté lundi, puis mercredi. Jusqu'à 200 ordinateurs, dont la majeure partie se situe en Allemagne, aux Pays-Bas et aux Etats-Unis, se sont connectés plus de 10'000 fois par seconde à l'adresse du site, l'empêchant de fonctionner correctement.

Le parti a signalé le cas à l'organe fédéral de surveillance compétent et s'est réservé la possibilité de déposer une plainte pénale contre inconnu.