Cette mesure, déjà introduite par la communauté tarifaire vaudoise Mobilis, pourrait être généralisée au niveau national. "C'est une piste de réflexion possible pour l'Union des transports publics (UTP) dans le cadre de la refonte du système tarifaire", a dit Andreas Meyer, le directeur des CFF, dans une interview publiée par "Le Matin Dimanche".
"Il faut se rendre compte que le problème des goulets d'étranglement et des heures de pointe nécessite des milliards d'investissements pour seulement quatre heures problématiques par jour", argumente Andreas Meyer.
Et d'ajouter que répartir les voyageurs dans la journée et diminuer les concentrations aux heures de pointe est aussi à leur avantage du point de vue du confort et sur le plan financier.
Plusieurs voies alternatives
Le patron de l'ex-régie évoque aussi d'autres pistes allant dans le même sens, comme limiter la validité des cartes journalières pour inciter les passagers non-pendulaires à éviter les heures de pointe. "L'adaptation des horaires des entreprises représente une autre solution, comme l'ont fait l'EPFL et l'Université de Lausanne", note Andreas Meyer.
La conseillère d'Etat bernoise Barbara Egger-Jenzer a quant à elle proposé récemment de retarder le début des cours dans certaines écoles du canton. La question est à l'étude, relevait la socialiste.
ats/jeh
Des prix revus à la hausse annuellement
Les voyageurs doivent s'attendre à ce que le prix des billets de train augmente chaque année, selon le directeur des CFF Andreas Meyer.
Les CFF sont obligés d'adapter leurs tarifs, car d'ici 2030 ils devront débourser 20 milliards de francs de leur poche pour l'augmentation du matériel roulant, explique Andreas Meyer.
En outre, les résultats de l'exercice 2010 seront sûrement moins bons que ceux de l'an passé.
Les CFF décident des éventuelles hausses de tarifs année après année avec leurs 170 partenaires de l'Union des transports publics (UTP), rappelle le directeur de l'ex-régie.