Le texte veut rendre obligatoire l'entreposage des armes d'ordonnance dans des locaux sécurisés et interdire la conservation des fusils d'assaut après la fin de obligations militaires. Il exige aussi la création d'un registre national des armes à feu, l'interdiction de détention d'armes à feu automatiques et de fusils à pompe ainsi qu'une définition plus stricte du permis de port d'arme.
Loi actuelle suffisante
Le Conseil fédéral prend la question très au sérieux, a souligné Simonetta Sommaruga. Tout doit être fait pour protéger la population contre les risques, selon elle. Le gouvernement estime toutefois que la loi actuelle suffit et que l'initiative éveille des attentes qu'il sera vraisemblablement impossible de concrétiser.
Plusieurs mesures ont déjà été prises, a détaillé la ministre. Il n'est ainsi plus possible de prendre des munitions de guerre à domicile et les armes peuvent être déposées sur une base volontaire à l'arsenal. Et d'autres mesures vont bientôt suivre.
L'initiative est soutenue par le Parti socialiste (PS), les Verts, plusieurs partis de jeunes, les syndicats, le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA), des organisations pour la paix ou féminines, les églises et des associations de prévention du suicide.
ats/jzim