Ada Marra, la lauréate du Champignac d'Or 2010
Ada Marra a reçu samedi le Champignac d'or 2010 de l'art oratoire. La conseillère nationale socialiste vaudoise est distinguée pour ses nombreux actes d'excellence. Le porte-parole de l'aéroport de Genève Bertrand Stämpfli obtient le Champignac d'argent.
En 2010, Ada Marra a manifesté à plusieurs reprises son excellence, note le jury du Prix Champignac dans son communiqué. "Je n'ai jamais été partisane de la fessée ou du martinet comme principe pédagogique. Cela doit rester un choix de ces femmes", a-t-elle déclaré en mai dans 24 heures en parlant du port de la burqa. "De tous côtés, des voix s'enflamment pour essayer de calmer le jeu", a déclaré la socialiste sur la Première de la Radio romande en mars.
Dans le Matin du 22 septembre, on peut lire sa réaction lors du décès de Monseigneur Bernard Genoud: "Je retiens aussi qu'il a été un des premiers à prendre les choses en main face aux scandales de pédophilie. Les solutions qu'il a proposées étaient un peu mitigées, mais il a eu le mérite d'engranger un mouvement".
Ivoirien pas aveugle
Bertrand Stämpfli arrive en deuxième place et décroche l'argent avec ses propos en janvier sur La Première: "Monsieur Yves Mugny a des arguments qui sont tellement faux que même l'inverse n'est pas vrai".
Cette année, 37 candidats avaient été sélectionnés par les lecteurs du journal "La Distinction". Inspiré d'un personnage de la bande dessinée "Spirou", le Grand Prix du Maire de Champignac est décerné chaque année depuis 1988. Il récompense "les personnalités qui se sont distinguées au cours de l'année par leur excellence dans l'art oratoire et leur maîtrise de la rhétorique classique".
ats/bri
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Plusieurs mentions
Plusieurs espoirs du champignacisme ont été également remarqués.
La journaliste Manuelle Pernoud reçoit la mention "Clairvoyance" pour "Le gouvernement ivoirien n'est pas aveugle" (TSR1, décembre 2009).
Jacques Baud, expert en sécurité, reçoit lui la mention "Chute libre" pour des propos tenus lors d'un colloque en avril à Pully: "Les attentats du 11 septembre 2001 se préparaient depuis longtemps. (...) Ils ne sont pas tombés du ciel".
Patrick Turuvani, journaliste à L'Express-Feuille d'Avis de Neuchâtel, reçoit la mention "Zoo de Bâle" pour ce morceau de lyrisme journalistique: "la raquette du No 1 mondial est redevenue un sceptre. Sa crinière n'avait pas blanchi pour de vrai. La foire du trône reste ouverte, mais le roi de la jungle s'appelle toujours Roger Federer. Les battus d'hier seront peut-être les vainqueurs de demain, tant pis, tant mieux, que le meilleur gagne. (...) Un Federer lancé est une gazelle au volant d'un éléphant, la puissance et la grâce, et toujours ces coups qui trompent énormément".