Ces objectifs sont définis par les président des deux formations, Martin Bäumle (Verts libéraux) et Hans Grunder (Parti bourgeois démocratique, PBD), dans un entretien commun accordé au quotidien alémanique "Basler Zeitung" de samedi.
Un groupe pour les Verts libéraux?
Hans Grunder déclare qu'il veut "doubler au moins" les cinq sièges détenus par sa formation au Conseil national, et maintenir le fauteuil bernois obtenu aux Etats. Le chef des Verts libéraux Martin Bäumle veut lui aussi obtenir cinq élus supplémentaires à la Chambre du peuple - et passer ainsi de trois à huit - et sauvegarder les deux sièges (un zurichois et un uranais) à la Chambre des cantons.
Si ce but était atteint, les Verts libéraux seraient à même de former leur propre groupe parlementaire, "lequel pourrait continuer à collaborer avec les démocrates-chrétiens et le Parti évangélique", lors de séances de groupes communes", poursuit Martin Baümle. On va dont tenter, par des listes apparentées, de renforcer le centre, ajoute-t-il.
Pas d'alliance PBD - PDC
Hans Grunder se prononce lui aussi pour un renforcement du centre. "Une fusion avec le PDC (Parti démocrate-chrétien) qui permettrait de préserver le siège de la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf n'est absolument pas d'actualité".
Le chef des Verts libéraux demande aux partis gouvernementaux "une fois pour toute" - de se déterminer avant le scrutin fédéral d'octobre sur une clé de répartition pour l'attribution des sièges au Conseil fédéral.
Martin Bäumle plaide pour sa part en faveur d'un modèle arithmétique, qui combinerait trois "facteurs de base": nombres de sièges au National, aux Etats, et la force électorale obtenue par chaque parti. Et d'estimer que l'UDC a "certainement droit à un second siège" au Conseil fédéral, ce que la clé de répartition devrait montrer.
ats/cer
L'UDF vise deux sièges de plus
L'UDF présentera des candidats aux prochaines élections fédérales dans neuf cantons au moins, dont Vaud et Fribourg.
"L'objectif de notre parti politique est de gagner deux sièges au Conseil national, et passer ainsi de un à trois". Pour tenter d'obtenir le quorum, "chaque section cantonale décidera des apparentements qu'elle entend conclure", ajoute l'UDF.
Les délégués de l'Union démocratique fédérale (UDF) se sont également prononcés, après débat, par 54 voix contre 12, contre l'initiative populaire "Pour la protection face à la violence des armes", a indiqué la formation dans un communiqué. La majorité des délégués est "consciente que chaque suicide est de trop". Mais elle considère qu'il est "préférable de s'en prendre aux causes, en donnant de l'espoir aux personnes en détresse".
L'UDF refuse "d'entrer dans une hystérie sécuritaire collective qui aurait pour but de bannir définitivement toute arme sur le territoire suisse", précise le communiqué.