Début novembre, Julian Assange déclarait à la Télévision suisse romande envisager d'installer les activités de WikiLeaks en Suisse. "Nous sommes en train de réfléchir au pays le plus approprié en matière de sécurité, pour moi et mes équipes. Rien n'est arrêté. La Suisse reste une possibilité (...) Nous n'excluons pas non plus l'Australie", a-t-il cette fois indiqué dans les quotidiens genevois et vaudois
WikiLeaks perd "plus de 600'000 francs par semaine" depuis le début de la diffusion des télégrammes de la diplomatie américaine, fin novembre, a ajouté Julian Assange. Le fondateur du site souligne toutefois que les pressions renforcent sa détermination.
Autobiographie payante?
L'Australien souligne n'avoir pas touché 1,5 million de livres sterling (2,25 millions de francs) pour écrire son autobiographie. "Je pourrais toucher 1,1 million de livres dans quelques années, si mon livre rencontre un grand succès."
Arrêté le 7 décembre à Londres en vertu d'un mandat d'arrêt européen émis par les autorités suédoises, Julian Assange a passé neuf jours sous les verrous. L'Australien bénéficie d'un régime de liberté conditionnelle en Grande-Bretagne.
Le tribunal de Westminster doit se réunir mardi pour fixer la date du procès sur une éventuelle extradition du fondateur de WikiLeaks vers la Suède, où il est recherché pour viols et agressions sexuelles. WikiLeaks s'est attiré les foudres du gouvernement américain en mettant à la disposition de plusieurs journaux occidentaux 250'000 télégrammes confidentiels du département d'Etat.
ats/cab