![La rumeur courait depuis quelques temps sur la candidature de Pierre Keller. [Laurent Gillieron]](https://img.rts.ch/articles/2011/image/qf3td0-27931670.image?w=1280&h=720 "La rumeur courait depuis quelques temps sur la candidature de Pierre Keller. [Laurent Gillieron]")
Pierre Keller vise Berne avec le PLR vaudois
"J'ai pris ma décision dimanche soir", a confié Pierre Keller mardi à la TSR. A 66 ans, le directeur démissionnaire de l'ECAL, la réputée Ecole cantonale d'art et de design de Lausanne, a décidé de se porter candidat à la candidature pour le Conseil national. Il souhaite figurer sur la liste vaudoise des libéraux-radicaux pour les élections fédérales de cet automne. Le parti publiera sa liste officielle le 9 avril.
Le Vaudois Pierre Keller ne figure pas encore sur la liste du Parti libéral-radical (PLR). Mais la formation bourgeoise a accepté sa candidature à la candidature, indique le principal intéressé mardi à la TSR. L'artiste, graphiste et enseignant confie qu'il pense depuis longtemps à se lancer en politique, mais que jusqu'ici, il n'en avait pas le temps.
D'ailleurs le PLR l'avait déjà contacté il y a quatre ans lors des précédentes élections fédérales, mais Pierre Keller avait décliné l'offre. L'homme et le parti sont depuis restés en contact, et désormais Pierre Keller se dit prêt pour un nouveau défi. "Avant, j'avais toute l'école à construire", explique-t-il en allusion à l'ECAL, dont il va quitter bientôt la direction.
Prêt à s'investir en politique
"Je suis prêt à faire du travail politique, mais je suis un généraliste", prévient celui qui, avoue-t-il, risque d'être un peu perdu sur des sujets aussi pointus que la révision de l'AVS.
Pierre Keller a dirigé l'Ecole cantonale d'art et de design de Lausanne (ECAL) durant 15 ans, lui donnant un rayonnement international. Il a aussi été délégué du gouvernement vaudois pour l'organisation du 700e anniversaire de la Confédération. C'est Alexis Georgacopoulos, 35 ans, qui succédera à Pierre Keller le 30 juin 2011, à la fin de l'année académique.
Julie Mégevand, avec Sandra Jamet
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