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Davos: explosion revendiquée par les anti-WEF

La police davosienne tente pour l'heure de déterminer l'origine et la nature de l'explosion. [Gaël Hurlimann]
La police davosienne tente pour l'heure de déterminer l'origine et la nature de l'explosion. - [Gaël Hurlimann]
Des activistes d'extrême-gauche opposés au Forum économique de Davos ont revendiqué "l'attentat" survenu jeudi matin dans la cave d'un hôtel de luxe de la ville grisonne. Ils ont fait sauter des explosifs dans une pièce destinée au stockage de matériel. Personne n'a été blessé.

Dans un message écrit, les activistes d'extrême-gauche ont déclaré avoir déposé et déclenché deux explosifs pyrotechniques dans l'établissement. Selon le message, le détonateur à retardement a été réglé pour 6h "afin de ne pas mettre en danger les employés de l'hôtel". L'explosion ne s'est pourtant produite que peu après 9h, lorsque le personnel était à l'oeuvre.

Les dégâts sont mineurs, mais l'explosion a entraîné un dégagement de fumée. Un responsable de la communication du WEF a expliqué qu'il s'agissait d'un engin de "feu d'artifice" qui a endommagé une fenêtre de l'hôtel.

Après contrôle de la police, aucun autre engin explosif n'a été découvert. La situation est revenue à la normale et l'établissement est désormais totalement accessible.

Les ministres suisses pas en danger

Les activistes disaient viser les hôtels Morosani, dont le Posthotel, où séjournent les conseillers fédéraux et les représentants de l'UBS. En réalité, les ministres suisses ne séjournent pas dans l'établissement, comme ce fut le cas lors de précédentes éditions du Forum économique mondial, a indiqué la chancellerie fédérale. En revanche, les dirigeants du numéro un bancaire suisse y ont passé la nuit.

 Ils ont en outre affirmé avoir saboté le chauffage de l'hôtel en versant du sucre dans la citerne à mazout, "afin que le vent froid des montagnes souffle tôt ou tard dans les oreilles des conseillers fédéraux". La police grisonne n'a pas fait de commentaire à ce sujet.

Les enquêteurs du Ministère public de la Confédération ont ouvert une enquête pour en savoir plus.

agences/boi

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Déjà un couac mercredi

D'importantes forces de police avaient été mobilisées mercredi matin en ville de Saint-Gall à cause d'un engin collé sur une fenêtre de la compagnie d'assurances Helvetia.

L'objet avait finalement été neutralisé et doit encore être analysé.

Les opposants au Forum économique mondial ont revendiqué cet acte, mais se seraient trompés de cible: ils visaient l'Université de St-Gall.