Depuis la mort en mars 2010 à l'aéroport de Zurich d'un jeune Nigérian sur le point d'être rapatrié dans son pays, la Suisse et le Nigeria "ont dressé un état des lieux de la série de mesures pratiques pour améliorer le processus de rapatriement".
Eviter de nouveaux drames
L'accord qui sera signé lundi entre les autorités suisses et le ministre nigérian des Affaires étrangères, Henry Odein Ajumogobia, a pour objectif "d'éviter qu'un tel événement ne se reproduise", avait clairement indiqué fin 2010 l'Office fédéral des migrations (ODM).
Le gouvernement nigérian a donné, selon Berne, son accord pour participer à l'ensemble du processus de rapatriement. Dès cette année, les renvois doivent être menés "dans la dignité et le respect", ont insisté les deux parties.
Approche globale
Les rapatriements forcés vers le Nigéria avaient été interrompus précisément après le drame de Zurich. Ils ont entre-temps repris le 19 janvier dernier. L'accord de partenariat envisage une "approche globale de la migration".
Ce printemps, un groupe de jeunes diplomates nigérians devrait participer, avec des jeunes diplomates suisses, à une formation d'un mois à Genève et Berne.
ats/jzim