Les voyages non urgents dans ce pays restent déconseillés, mais les séjours sur la côte et dans la capitale sont désormais envisageables, a indiqué mardi le Département fédéral des affaires étrangères sur son site internet.
La Suisse emboîte ainsi le pas à la France et à l'Allemagne, qui ont déjà levé leurs restrictions. La situation dans le pays n'est cependant pas encore stable, souligne le DFAE. Tunis et les stations balnéaires de la côte peuvent néanmoins être visités "avec les précautions d'usage". Il s'agit notamment d'éviter les manifestations et les rassemblements de foule, de se tenir informé de la situation et de suivre les consignes de sécurité des autorités locales.
L'Egypte toujours déconseillée
Les conditions générales de contrat redeviennent donc immédiatement valables, informent les tour-opérateurs dans des communiqués distincts. Les voyages déjà réservés pour Tunis, les localités balnéaires du littoral et l'île de Djerba ne peuvent plus être modifiés ou annulés sans frais. De nouvelles réservations sont d'ores et déjà possibles, précisent les voyagistes.
Le DFAE déconseille en revanche toujours de se rendre en Egypte en raison de la situation politique actuelle. "Malgré un apaisement apparent, le développement de la situation sécuritaire reste incertain", précise-t-il.
ats/lan
Couvre-feu levé en Tunisie
Les autorités tunisiennes ont prolongé mardi pour une durée indéterminée l'état d'urgence. Elles ont en revanche levé définitivement le couvre-feu sur tout le territoire, a annoncé le ministère de l'Intérieur cité par l'agence officielle TAP.
L'état d'urgence avait été décrété le 14 janvier juste avant la chute du président Zine El Abidine Ben Ali.
Le couvre-feu était en vigueur depuis le 12 janvier alors que la contestation contre son régime était à son apogée. Il avait depuis été allégé. Plusieurs actes de vols et attaques à main armées ont été rapportées dans le pays depuis ce jour-là.