Les treize plus grandes villes connaissent toutes un développement positif et, parmi celles avec plus de 20'000 habitants, seules Zoug et Schaffhouse ont enregistré un recul en 2009, de 0,2%.
L'annuaire "Statistiques des villes suisses", publié vendredi par l'Union des villes suisses et par l'Office statistique de la ville de Zurich, contient des données sur 152 villes suisses. La croissance la plus forte est le fait de communes d'agglomération comme Meyrin (GE) (+4,9%), Opfikon (ZH) (+4%), Grand-Saconnex (GE) (+3,9%), Wallisellen (ZH) et Volketswil (ZH) (+3,6%).
Parmi les grandes villes, Lausanne (+2,9 %), Genève (+1,5%) et Winterthour (+1,2%) grandissent davantage que la moyenne des villes (+1,1%).
Crise du logement
Corollaire de la croissance du nombre d'habitants, la demande en logements augmente aussi. La situation des logements vacants n'a enregistré qu'une légère détente: à Morges (VD) (0,06%), Zurich (0,07%) ou Onex (GE) (0,09%) il est toujours extrêmement difficile de trouver un appartement.
Dans le même temps, la construction de logements bat son plein. Les villes qui ont enregistré les plus fortes hausses du nombre d'appartements en 2009 sont Küssnacht, dans le canton de Schwyz (+4,17%), Wallisellen (+3,29%) et Kreuzlingen (TG) (+3,23%).
En même temps, la densité de population par hectare s'est intensifiée, avant tout dans les villes de l'Arc lémanique, déjà fortement densifiées. Genève compte par exemple 117 personnes par hectare, Vevey 77 et Carouge 76. Ce sont les villes les plus denses du pays.
ats/nr
L'analyse de la composition des exécutifs et législatifs des villes montre que le PLR et le PS sont toujours les principaux partis urbains.
Le PLR a légèrement renforcé sa présence. Il détient 35,5% des mairies, 28,3% des sièges d'exécutifs et plus de 23,4% des sièges dans les 101 législatifs. Le premier parti des législatifs reste le PS, avec 24,1% des mandats. Les socialistes détiennent 22,5% des sièges d'exécutifs et 22,4% des mairies.
Du côté de la représentation féminine, les statistiques révèlent une stagnation des mandats à un tiers à peine. En 2010, 30,5% des sièges des parlements et 26% des sièges d'exécutifs étaient en mains féminines. Il y a un peu plus de "Madame la maire": 15,8% en 2010 contre 13,9% en 2009.