Les examens scientifiques effectués sur les objets prélevés au domicile du père des jumelles n'ont pas révélé la présence d'une quelconque substance toxique ou létale ingérée par les fillettes à la villa de Saint-Sulpice, indique vendredi la police vaudoise dans un communiqué.
Des investigations sont en cours concernant l'absence de valises et de sacs appartenant au père. Les investigations se poursuivent en Suisse, en France et en Italie afin d'établir l'emploi du temps du père, entre son départ de Saint-Sulpice (VD), le 30 janvier, et le 3 février, date à laquelle il s'est jeté sous un train à Cerignola (I), dans les Pouilles.
Toutes les pistes ouvertes
A ce stade, toutes les hypothèses sont encore ouvertes. Une piste a cependant pu être définitivement écartée: les investigations menées par les polices vaudoise et fribourgeoise ont permis d'exclure tout lien entre le père des jumelles et une jeune femme disparue à Montbovon (FR) à la même période. Les relevés montrent en particulier qu'il n'y a jamais eu de contact téléphonique entre le père des jumelles et cette femme.
L'appel à témoin lancé la semaine passée concernant la présence d'un autre véhicule à plaques suisses en Corse au début février n'a pas donné de résultats pour l'instant. Ce véhicule, vraisemblablement un break de couleur foncée, ressemble à l'Audi break noire du père des jumelles. Ces deux berlines pourraient avoir été confondues par les témoins.
Retrouver l'autre voiture permettrait de clarifier l'itinéraire du père sur l'Ile de Beauté. Les personnes s'étant trouvées en Corse début février et dont le véhicule correspond à la description sont priées de prendre contact avec la police vaudoise ou avec la police française.
ats/cab