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La maman d’Alessia et Livia: "je dois les retrouver"

La maman des jumelles disparues ne renonce pas
L'nterview vidéo / Info en vidéos / 6 min. / le 27 février 2011
Irina S., la mère des deux jumelles de Saint-Sulpice (VD) disparues depuis le 30 janvier, a lancé dimanche un nouvel appel à témoins pour tenter de retrouver ses fillettes. Dans un entretien accordé à la TSR, elle a confié garder l’espoir de retrouver Alessia et Livia vivantes et s’est émue de l’élan de compassion populaire entourant leur disparition.

"Je dois les retrouver": c’est le cri du cœur que souhaite faire entendre Irina S., la maman d’Alessia et Livia, dans un entretien accordé à la TSR dimanche. Ce nouvel appel à témoins intervient alors que les deux jumelles de Saint-Sulpice sont portées disparues depuis le 30 janvier, soit bientôt un mois.

Recherche de témoins

"Dimanche (30 janvier, ndlr), on sait que Matthias (le père des jumelles, ndlr) et les filles se trouvaient en territoire suisse. La borne de Morges centre a localisé son téléphone portable vers 15h30. Or, un dimanche après-midi, peu d’établissements publics sont ouverts en ville, mais beaucoup de gens se promènent. Ils sont donc susceptibles d'avoir aperçu le père, sa voiture – une Audi A6 noire – ou les jumelles",  a indiqué leur mère.

Alessia et Livia sont portées disparues depuis le 30 janvier dernier. [Police judiciaire de Marseille]
Alessia et Livia sont portées disparues depuis le 30 janvier dernier. [Police judiciaire de Marseille]

En conséquence, elle appelle tout témoin éventuel à s’annoncer au plus vite à la police. Elle rappelle en outre que des photos récentes des fillettes sont à disposition sur internet et notamment sur la page Facebook consacrée à cette disparition.

Interrogée au sujet d’une éventuelle piste, la mère a indiqué que "peu d’indices laissent croire que les enfants ont quitté la Suisse". Et d’ajouter que le père a été vu seul à Marseille. En outre, les témoignages, peu nombreux, ne permettent pas d’assurer qu'Alessia et Livia se trouveraient à l’étranger, en Corse ou en Italie par exemple.

Situation "abracadabrante"

La situation est "abracadabrante", selon la maman, qui ne parvient pas à s’expliquer pourquoi il est si difficile de retrouver ses filles. A part la lettre du père dans laquelle il a indiqué que les enfants "reposent en paix", les indices se font rares.

Toutefois, la disparition de deux valises du domicile du père, qui n’ont toujours pas été retrouvées, permet de s'accrocher à l'espoir d'un dénouement heureux. Les jumelles auraient-elles été confiées à un tiers? "C’est une possibilité, mais peut-être que ça ne veut rien dire", tempère la mère.

Enfin, Irina S. a indiqué être profondément touchée par la "vague d’amour" à son égard et par les nombreux soutiens qui lui sont adressés au travers de lettres et de commentaires sur Facebook notamment. "Les gens sont prêts à tout pour nous aider", s'est-elle émue. A la question de savoir où elle trouve les ressources pour se battre, elle répond simplement: "je n’ai pas le choix".

Benjamin Keller avec Romaine Jean

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Nouvelles recherches en Italie

Une centaine de personnes ont participé dimanche matin à de nouvelles recherches le long des voies ferrées à Cerignola, en Italie du sud, pour retrouver des traces permettant de connaître le sort des jumelles.

L'opération était coordonnée par la police. La plupart des personnes engagées étaient des volontaires. Leur but était de retrouver la puce électronique du navigateur satellitaire de la voiture conduite par le père des fillettes.

Celui-ci s'est jeté sous un train à Cerignola le 3 février. Les recherches, portant sur un tronçon de 500 mètres, ont permis de retrouver de nouveaux fragments de plastique du navigateur, rapporte l'agence italienne Adnkronos. Comme les autres morceaux, ils seront envoyés pour analyse à la police scientifique à Rome.

ats