Modifié

La Suisse augmente sa contribution au FMI

Philipp Hildebrand, président de la BNS, versera une rallonge à Dominique Strauss-Kahn, patron du FMI (à droite), en cas de besoin. [Walter Bieri]
Philipp Hildebrand, président de la BNS, versera une rallonge à Dominique Strauss-Kahn, patron du FMI (à droite), en cas de besoin. - [Walter Bieri]
A la suite du Conseil des États, le National a accepté mardi d'accorder davantage de moyens au Fonds monétaire international (FMI) pour assurer la stabilité du système financier mondial. Au grand dam de l'UDC et d'une partie des Verts, la Suisse pourra ainsi prêter quelque 30,5 milliards de francs à l'institution.

C'est par 93 voix contre 68 que la Chambre du peuple a approuvé un crédit cadre extraordinaire de 12,5 milliards de francs accordé au FMI et limité à deux ans. D'autre part, la ligne de crédit assurée par la Banque nationale suisse (BNS) au FMI sera multipliée par sept et passera à 18 milliards de francs.

Enfin, les conseillers nationaux ont accepté que la Confédération garantisse les prêts de la BNS à hauteur de 950 millions de francs.

Dans un contexte de crise de l'euro, la Suisse a tout intérêt à contribuer à sauver les pays frappés par le surendettement. C'est ce qu'a estimé la majorité du Conseil national.

L'UDC s'est retrouvée pratiquement seule pour refuser une rallonge au FMI, suite à l'augmentation de l'aide public au développement décidée lundi (hier), à laquelle la gauche conditionnait son soutien.

ap/ant

Publié Modifié