Le plan cancer neuchâtelois est pour l'instant dans une
phase d'étude, a indiqué vendredi devant la presse la conseillère d'Etat en
charge de la santé Gisèle Ory. L'entrée en vigueur est prévue fin 2011, pour un
coût qui reste encore indéterminé à ce stade.
Le plan cancer neuchâtelois vient compléter le plan cancer
déjà existant au niveau national, selon Gisèle Ory. Il apporte des mesures
concrètes. Il s'agit premièrement d'améliorer la prise en charge des patients,
a indiqué vendredi le médecin cantonal neuchâtelois Claude-François Robert.
Le plan doit "fluidifier" le parcours des malades
entre les différents spécialistes appelés à traiter le cancer. Une plus grande
coordination est ainsi souhaitée entre médecins, à l'image des réseaux de
soins.
Améliorer le dépistage
Autre objectif, l'amélioration de la prévention et du
dépistage. Si le dépistage en matière de cancer du sein fonctionne bien, selon
Claude-François Robert, il faudrait améliorer celui du cancer du côlon.
Troisième axe, le développement de "l'accompagnement
psychosocial" des malades. Un soutien qui pourrait notamment être
financier, afin d'aider les familles à surmonter la maladie d'un proche.
Le cancer touche près de 1000 personnes par année dans le
canton de Neuchâtel pour une population totale de 170'000 personnes, a rappelé
Gisèle Ory, affirmant la nécessité de lutter contre la maladie. Le nombre de
décès dû au cancer dans le canton s'établit lui à près de 420 par année, selon
Claude-François Robert.
ats/cht