De même, l'Union patronale suisse (UPS) s'oppose à un durcissement de la protection contre les licenciements telle que prévue dans le projet de révision du droit du contrat de travail.
"Il ne faut pas laisser des attaques contre la libre formation des salaires et la liberté de licenciements menacer la compétitivité des entreprises suisses", écrivent les patrons dans un communiqué publié vendredi.
Concrètement, leur organisation faîtière rejette l'initiative sur les salaires minimaux lancée par l'Union syndicale suisse et qui prévoit d'ancrer dans la loi un revenu minimal de 4000 francs par mois. "Il appartient par principe au marché et aux partenaires sociaux de déterminer les salaires".
Dans le même ordre d'idée, l'UPS refuse tout plafonnement des revenus comme le réclame l'initiative "1:12" des Jeunes socialistes. Ce texte stipule que dans une entreprise, le salaire le plus élevé ne dépasse pas de plus de 12 fois le salaire le plus bas.
ats/jzim