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Jumelles disparues: les recherches ont repris

140 personnes et une dizaine de chiens spécialisés ont été engagés. [Laurent Gillieron]
140 personnes et une dizaine de chiens spécialisés sont engagés. - [Laurent Gillieron]
La vaste battue menée jeudi dans la région de Morges et de Saint-Prex pour tenter de retrouver les jumelles de Saint-Sulpice n’a pas permis de faire avancer l’enquête, a indiqué la police vaudoise. Les opérations, qui mobilisent 140 personnes, ont redémarré vendredi.

Les recherches menées jeudi dans le canton de Vaud en lien avec les jumelles de Saint-Sulpice "n'ont pas amené d'élément utile à l'enquête", a indiqué en fin de journée la police vaudoise. Plus de 140 personnes ont été engagées dans les opérations ainsi que 11 chiens spécialisés dans la recherche de cadavres, a expliqué le porte-parole de la police vaudoise, Jean-Christophe Sauterel.

Gros moyens déployés

Cette vaste battue, qui se poursuit vendredi, est organisée par la police vaudoise. Elle fait suite à un témoignage jugé intéressant et plausible par la police, tant en raison de l'horaire que du parcours emprunté par le père des jumelles ce jour-là, a précisé le porte-parole.

Alessia et Livia sont portées disparues depuis le 30 janvier dernier. [Police judiciaire de Marseille]
Alessia et Livia sont portées disparues depuis le 30 janvier dernier. [Police judiciaire de Marseille]

"Un témoin s'est annoncé le 6 avril dernier à la police cantonale vaudoise et a rapporté avoir vu un homme qui tirait une valise à proximité de la plage du Boiron, à l'ouest de Morges (VD) dans l'après-midi du 30 janvier dernier", a expliqué jeudi Jean-Christophe Sauterel, porte-parole de la police cantonale vaudoise.

Cet élément nouveau a permis d'organiser des recherches dans une zone boisée au bord du lac et sur un vaste territoire: plus de 140 personnes ainsi qu'une dizaine de chiens spécialisés dans la recherche de dépouilles, provenant d'Autriche, de France, de Zurich et de Berne, ont été engagés. Des plongeurs ont également été mis à pied d'oeuvre pour sonder l'embouchure du ruisseau le Boiron.

Autres pistes pas écartées

Les autres pistes, notamment celles menant en France, près de Montélimar, ainsi qu'en Corse, ne sont toutefois pas écartées, a précisé Jean-Christophe Sauterel. "Toutes les hypothèses restent ouvertes notamment en raison des zones d'ombre qui subsistent dans le parcours emprunté par le père des jumelles en Suisse, en France et en Corse".

Le père, en instance de divorce, n'avait pas ramené comme prévu les deux fillettes de six ans à leur mère le dimanche 30 janvier dernier au terme de son week-end de garde. Il a mis fin à ses jours dans le sud de l'Italie, après avoir envoyé à la mère une lettre affirmant que les jumelles "reposaient en paix". Les fillettes ont été vues pour la dernière fois le 30 janvier. Le week-end dernier, des opérations de recherche ont également été organisées sur le territoire genevois, en vain.

ap/ats/jzim/bkel

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La mère des fillettes remercie la police et la justice

La mère des jumelles disparues le 30 janvier a remercié vendredi la justice et la police vaudoises. Leurs activités de recherche "maintiennent l'espérance" de retrouver les fillettes.

Au deuxième jour des recherches menées par plus de 140 personnes et 11 chiens dans la région de Morges (VD), la mère a tenu à remercier "personnellement" les procureurs et inspecteurs vaudois ainsi que tous ceux qui ceux ont participé aux opérations.

Elle s'est félicitée de cette "grande mobilisation" pour retrouver Alessia et Livia. Refusant de répondre à une question sur ses anciennes critiques contre les autorités vaudoises, la mère des jumelles a insisté sur "la grande sensibilité et l'esprit de service" témoignés par tous ceux qui s'investissent dans ces recherches.

La mère a rappelé que son mari, qui s'est suicidé à Cerignola (Pouilles) le 3 février, était un habitué de la région du port de Morges. Interrogée sur son état d'esprit, elle s'est contentée de dire sa grande "anxiété" alors que "les heures passent".