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Jumelles disparues: vaines recherches vaudoises

220 personnes et onze chiens ont participé aux recherches. [Laurent Gillieron]
220 personnes et onze chiens ont participé aux recherches. - [Laurent Gillieron]
La seconde et dernière journée de recherches entre St-Prex et Morges (VD) s'est terminée vendredi sans résultat probant. La mère d'Alessia et Livia s'est par ailleurs exprimée pour louer les efforts des enquêteurs.

La mère des jumelles disparues de St-Sulpice le 30 janvier a remercié les enquêteurs vaudois de leurs efforts. "Il est important de procéder à ces recherches pour pouvoir exclure des pistes", a-t-elle expliqué lors d'un bref point de presse tenu à Morges vendredi après-midi. Les activités de recherche "maintiennent l'espérance" de retrouver les fillettes de six ans.

Remerciements de la mère

Au deuxième jour des recherches menées par plus de 220 personnes et onze chiens sur les communes de Tolochenaz et St-Prex, la mère a tenu à remercier "personnellement" les procureurs et inspecteurs vaudois ainsi que tous ceux qui ceux ont participé aux opérations.

Elle s'est félicitée de cette "grande mobilisation" pour retrouver Alessia et Livia. Refusant de revenir sur ses anciennes critiques contre les autorités vaudoises, la maman a insisté sur "la grande sensibilité et l'esprit de service" témoignés par tous ceux qui s'investissent dans ces recherches.

Elle a rappelé que son mari, qui s'est suicidé à Cerignola (Pouilles) le 3 février, était un habitué de la région du port de Morges. Interrogée sur son état d'esprit, elle s'est contentée de dire sa grande "anxiété" alors que "les heures passent". "J'essaie de ne pas trop me projeter dans le futur", a-t-elle déclaré.

Pas d'élément nouveau

Alessia et Livia sont portées disparues depuis le 30 janvier dernier. [Police judiciaire de Marseille]
Alessia et Livia sont portées disparues depuis le 30 janvier dernier. [Police judiciaire de Marseille]

Les recherches se sont achevées vendredi à 16h00 sans amener de nouveaux éléments à l'enquête. Les onze chiens spécialisés dans la recherche de cadavres provenant d'Autriche, de France ainsi que de Berne et Zurich ont examiné le reste du périmètre de 2,3 km de longueur et de 150 à 400 mètres de largeur des deux côtés du Boiron. Les propriétés voisines ont aussi été fouillées.

L'embouchure du Boiron et la zone lacustre, sur 300 mètres de large et 700 mètres de long, ont également fait l'objet de recherches minutieuses. Les brigades du lac des cantons de Genève et Vaud ont utilisé un sonar tiré par bateau et un robot filoguidé pour examiner les objets détectés.

Simultanément, les inspecteurs de la police de sûreté ont procédé à une enquête de voisinage auprès de 154 témoins potentiels: voirie, pêcheurs professionnels, garde-faune, garde-pêche, habitués du stand de tir et autres.

Ces contacts n'ont pour l'instant donné aucun élément probant. L'enquête se poursuit également en France et en Italie.

Vaste dispositif et mobilisation

Durant ces deux jours, le dispositif de bouclage et de recherches a compté plus de 220 personnes, dont 55 de la police cantonale vaudoise et 150 collaborateurs de la protection civile.

L'opération fait suite à un témoignage parvenu aux enquêteurs le 6 avril. Après avoir vu un documentaire sur la disparition des jumelles de 6 ans, un homme s'est souvenu d'un individu tirant une grande valise dans cette région le dimanche 30 janvier vers 16h00. Le téléphone mobile du père a été en contact avec le relais de Morges à 15h51 ce jour-là.

ats/olhor

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