Les manifestants se sont rassemblés dès 07h00, exigeant la fermeture de Mühleberg. Vers 08h30, le rassemblement s'est dissous. Aucune confrontation n'a eu lieu avec les employés des FMB qui se rendaient à leur travail, a indiqué un porte-parole de l'entreprise.
Le directeur de la sécurité de la ville de Berne Reto Nause a également parlé de manifestation pacifique. Celle-ci était notamment soutenue par la Déclaration de Berne, le PS Suisse, la Jeunesse socialiste, Greenpeace et les Verts.
Des adversaires de l'atome campent depuis trois semaines sur un lopin de gazon devant le siège des FMB à Berne. Ils entendent rester jusqu'à la fermeture de la centrale de Mühleberg. Jusqu'ici, la ville tolère ce camping sauvage, mais Reto Nause a précisé que les protestataires devaient envisager une date de départ "réaliste".
A Genève aussi
A l'appel de Contratom, près de 500 personnes ont commémoré et dénoncé l'accident nucléaire de Tchernobyl en fin de journée à Genève. Les manifestants ont aussi réclamé la sortie du nucléaire en Suisse. Les Verts, le PS, Solidarités et, pour la première fois, les Vert'libéraux ont pris part au défilé.
"Vingt-cinq ans après l'explosion de la centrale de Tchernobyl, des milliers de personnes souffrent toujours des conséquences de cette tragédie", a souligné la présidente de l'association antinucléaire genevoise Contratom, Anne-Cécile Reimann.
Selon elle, "la même politique de dissimulation, de falsification et de mensonges sans fin" a cours au sujet de la catastrophe de Fukushima, au Japon. Elle a aussi réclamé le maintien de l'article antinucléaire dans la nouvelle Constitution genevoise.
Dans l'après-midi, une soixantaine de personnes avaient rendu hommage aux victimes de Tchernobyl. Les portraits de 260 "liquidateurs" décédés ont été placés sur le trottoir, de l'Organisation mondiale de la santé à la Place des Nations.
ats/cmen