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"EtiquetteEnergie" sur les véhicules dès 2012

Les voitures hybrides ou électriques représentent une belle alternative
Les voitures électriques également concernées par l'étiquetteEnergie
Une nouvelle étiquetteEnergie sera appliquée dès 2012 sur les véhicules mis en vente. Les indications concernant la consommation et les émissions de CO2 seront améliorées. Les valeurs seront actualisées chaque année.

Le Conseil fédéral a adopté vendredi l'ordonnance idoine. L'étiquetteEnergie répartit les voitures en sept catégories, de A (meilleure efficacité énergétique) à G (moins bonne). Jusqu'ici, la consommation absolue de carburant comptait pour environ 60% et la consommation par rapport au poids à vide pour 40%. Ces proportions passeront à 70 et 30%.

Cette modification permettra de davantage tenir compte des émissions de CO2. Ces dernières seront désormais clairement signalées au moyen d'une barre de couleur. La valeur moyenne des véhicules neufs vendus l'année précédente sera indiquée à titre de comparaison.

Voitures électriques

La nouvelle étiquette s'appliquera également aux systèmes de propulsion alternatifs et aux véhicules électriques. Pour pouvoir faire une comparaison, la consommation d'énergie de la source à la roue sera prise en compte en sus de celle du réservoir à la roue.

Pour les autos pouvant aussi être propulsées de manière purement électrique et chargées directement sur le réseau électrique, la somme des consommations électrique et non-électrique sera fournie. Les émissions de CO2 issues de la production d'électricité seront indiquées.

Adaptation annuelle

L'étiquetteEnergie sera en outre adaptée chaque année et non plus tous les deux ans aux derniers développements de la technique. Le jour de référence permettant de déterminer les catégories est fixé au 31 mai et les valeurs adaptées entreront en vigueur au début de l'année suivante.

Lors de la procédure de consultation, la nouvelle étiquette avait suscité une large approbation du côté de la gauche. L'UDC et le PLR l'avaient en revanche refusée. La branche automobile aurait pour sa part préféré que la consommation absolue de carburant ne compte que pour 50% et jugeait inutile une actualisation annuelle.

ats/pym

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