"Une très petite quantité de substance a été découverte sur le tapis, au fond du coffre de la voiture", a expliqué samedi à l'ATS Jean-Christophe Sauterel, porte-parole de la police vaudoise. Les enquêteurs suisses ont été informés il y environ trois semaines.
"En l'état, il est très difficile d'en tirer des conclusions", a ajouté le porte-parole. La police ignore notamment s'il s'agit d'une contamination directe ou non, par un objet par exemple.
Le procureur de Foggia Vincenzo Russo a annoncé vendredi soir la découverte de la salive lors de l'émission 'Quarto gradò" de la chaîne de télévision italienne Rete 4, a rapporté l'agence Ansa. Les analyses de la salive devraient prendre selon lui 30 à 40 jours.
Deux zones d'ombre
L'enquête en Suisse se poursuit mais n'a pas apporté de nouvel élément "déterminant", a relevé Jean-Christophe Sauterel. Les efforts des enquêteurs suisses, français et italiens se portent tout particulièrement sur deux zones d'ombre: "les quelque 12 heures que le père a passées près de Montélimar dans la nuit du dimanche au lundi et la période sur le bateau et en Corse", a-t-il ajouté.
"La présence des fillettes sur le bateau est attestée par des témoins, mais ce sont des témoignages, pas une certitude", a rappelé Jean-Christophe Sauterel. Une battue pourrait être organisée dans la région de Montélimar, en France, par l'association Swissmissing, à la demande de la famille.
Les jumelles de six ans ont disparu de St-Sulpice (VD) avec leur père le dimanche 30 janvier. L'homme s'est jeté sous un train à Cerignola (I) le jeudi soir 3 février, après être passé par la Corse. Jusqu'à ce jour, les enquêtes menées en Suisse, en France et en Italie n'ont pas permis de retrouver les fillettes.
ats/vkiss