Les concerts gratuits de l'Openair, sur la Place fédérale à Berne, ont attiré près de 15'000 personnes, selon Pro Juventute, un des partenaire de la manifestation. C'est près de 5000 de moins que ce qu'attendaient les organisateurs.
Dans son discours de samedi en terres saint-galloises, Fulvio Pelli a assuré que le Parti libéral-radical (PLR) tient à la concordance, même si, lors des votations de cet automne, il pourrait perdre un siège au Conseil fédéral. Un système avec un gouvernement et une opposition détruirait la démocratie directe, estime-t-il.
Stabilité politique
Pour le Tessinois, la stabilité politique dont profite la Confédération est principalement due à la concordance. Il pense qu'elle ne devrait pas être sacrifiée par les intérêts des partis. En ce sens, les élections à la fin de l'année constitueront un test.
Fulvio Pelli se décrit comme un "défenseur de la théorie de l'exception suisse". "Belle, sûre, économe, rusée et stable" sont les cinq qualités grâce auxquelles la Confédération est "la meilleure", affirme le libéral-radical. "Même si la Suisse est un petit Etat, c'est une grande puissance économique", remarque-t-il.
Le politicien salue également le côté économe du pays, qui lui a permis de réduire sa dette au cours des dernières années, alors qu'elle "explosait dans d'autres pays". Et de mettre en garde contre les nouvelles charges coûteuses que l'on voudrait faire porter à l'Etat.
Citant le directeur d'Avenir Suisse, la boîte à idée du monde économique, Gerhard Schwarz, Fulvio Pelli plaide pour "que la Suisse reste telle qu'elle est, grâce au travail, à une ouverture sélective et à un mélange de responsabilité individuelle et de solidarité."
Quant aux autres chefs de partis, ils ont également prévus des allocutions d'ici au 1er août. Et tous les Conseillers fédéraux s'exprimeront une ou plusieurs fois.
ats/rber