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Conseillers fédéraux et chefs de partis s'expriment

Evelyne Widmer-Schlumpf, fête nationale, 1er août [Steffen Schmidt]
La conseillère fédérale Evelyne Widmer-Schlumpf s'est exprimée à Hinwil (ZH), commune d'origine de son collègue Ueli Maurer. - [Steffen Schmidt]
A l'occasion de la célébration de la fête nationale, les conseillers fédéraux et les responsables des partis politiques ont donné leur vision du pays. Ueli Maurer (UDC) s'est exprimé à Saint-Gall, Evelyne Widmer-Schlumpf (PBD) à Zurich, Johann Schneider-Ammann (PLR) et Hans Grunder (PBD) à Berne, et Christophe Darbellay (PDC) en Valais.
Ueli Maurer est revenu sur les valeurs de l'UDC. [Keystone / Sigi Tischler]
Ueli Maurer est revenu sur les valeurs de l'UDC. [Keystone / Sigi Tischler]

"Une qualité importante de la citoyenneté est de pouvoir dire non", a assuré le conseiller fédéral

Ueli Maurer (UDC)

lors de son discours dimanche à Wildhaus (SG). Pour le ministre de la Défense, il est ainsi possible de trouver de meilleures solutions et de stopper des "évolutions négatives".

Sur le thème de l'immigration, il ajoute: "On ne laisse entrer que les visiteurs bienvenus et dignes de confiance dans sa maison". Il estime que ceux qui ne respectent pas les règles doivent être mis à la porte. Le problème de la "criminalité des étrangers" ne doit pas être caché par des arguments moraux.

Johann Schneider-Amman est-il le maillon faible du Conseil fédéral? [Peter Schneider]
Johann Schneider-Amman est-il le maillon faible du Conseil fédéral? [Peter Schneider]

Se référant à Winston Churchill,

Johann Schneider-Ammann (PLR)

s'est voulu réaliste dimanche dans son allocution du 1er août à Langenthal (BE): "Les deux ou trois années qui viennent seront difficiles", a prévenu le ministre de l'Economie au vu de la situation économique et de la cherté du franc.

Il a dénoncé les propositions populistes pour lutter contre la cherté du franc: "Ni nouvelles ni originales, tout au plus de la poudre aux yeux à des fins électoralistes". "Certains en viennent même à exiger des démissions comme solution miracle", a-t-il critiqué.

La ministre des Finances Evelyne Widme-Schlumpf a informé aujourd'hui de la position du Conseil fédéral. [REUTERS - Ruben Sprich]
La ministre des Finances Evelyne Widme-Schlumpf a informé aujourd'hui de la position du Conseil fédéral. [REUTERS - Ruben Sprich]

Il faut lutter tous ensemble contre le dénigrement systématique et la désolidarisation en Suisse, a déclaré

Eveline Widmer-Schlumpf (PBD)

dans son allocution du 1er août dimanche à Hinwil (ZH). C'est le seul moyen de faire avancer le pays.

Faire passer ceux qui pensent différemment pour "non-suisses", les clouer au pilori, est inacceptable, a ajouté la ministre des Finances. Il faut au contraire rechercher le compromis, bien suisse, grâce auquel nous vivons en paix depuis longtemps.

Hans Grunder tire un bilan positif des deux premières années du PBD.
Hans Grunder tire un bilan positif des deux premières années du PBD.

Hans Grunder (PBD)

, le président du Parti bourgeois-démocratique, plaide pour une Suisse libre et ouverte. Dimanche lors d'un discours tenu à Herzogenbuchsee (BE), il a mis en garde contre ceux qui jouent avec la liberté.

Le modèle suisse est "dévalorisé de manière ciblée, pour désécuriser la population". En attaquant l'UDC sans la nommer, il souligne que les "incendiaires font en même temps semblant d'être les pompiers. Il exige des partis qui ne veulent pas prendre leurs responsabilités qu'ils "renoncent à leur siège au gouvernement et aillent dans l'opposition".

Le parti veut renforcer sa position de leader du centre, a expliqué Christophe Darbellay. [Georgios Kefalas]
Le parti veut renforcer sa position de leader du centre, a expliqué Christophe Darbellay. [Georgios Kefalas]

Le président du

PDC

Suisse

Christophe Darbellay

a plaidé pour une Suisse ouverte dimanche lors de son discours de 1er août à Conthey (VS). La Suisse ne doit pas adhérer à l'Union Européenne, mais ne doit pas s'enfermer.

Le président du PDC a aussi appelé le Conseil fédéral à se "réveiller" et à voir les difficultés que connaissent certaines branches économiques comme le tourisme. Près de 500 hôtels suisses risquent de devoir fermer leurs portes en raison de la force actuelle du franc suisse, a dit Christophe Darbellay.

agences/rber

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