"Une qualité importante de la citoyenneté est de pouvoir dire non", a assuré le conseiller fédéral
Ueli Maurer (UDC)
lors de son discours dimanche à Wildhaus (SG). Pour le ministre de la Défense, il est ainsi possible de trouver de meilleures solutions et de stopper des "évolutions négatives".
Sur le thème de l'immigration, il ajoute: "On ne laisse entrer que les visiteurs bienvenus et dignes de confiance dans sa maison". Il estime que ceux qui ne respectent pas les règles doivent être mis à la porte. Le problème de la "criminalité des étrangers" ne doit pas être caché par des arguments moraux.
Se référant à Winston Churchill,
Johann Schneider-Ammann (PLR)
s'est voulu réaliste dimanche dans son allocution du 1er août à Langenthal (BE): "Les deux ou trois années qui viennent seront difficiles", a prévenu le ministre de l'Economie au vu de la situation économique et de la cherté du franc.
Il a dénoncé les propositions populistes pour lutter contre la cherté du franc: "Ni nouvelles ni originales, tout au plus de la poudre aux yeux à des fins électoralistes". "Certains en viennent même à exiger des démissions comme solution miracle", a-t-il critiqué.
Il faut lutter tous ensemble contre le dénigrement systématique et la désolidarisation en Suisse, a déclaré
Eveline Widmer-Schlumpf (PBD)
dans son allocution du 1er août dimanche à Hinwil (ZH). C'est le seul moyen de faire avancer le pays.
Faire passer ceux qui pensent différemment pour "non-suisses", les clouer au pilori, est inacceptable, a ajouté la ministre des Finances. Il faut au contraire rechercher le compromis, bien suisse, grâce auquel nous vivons en paix depuis longtemps.
Hans Grunder (PBD)
, le président du Parti bourgeois-démocratique, plaide pour une Suisse libre et ouverte. Dimanche lors d'un discours tenu à Herzogenbuchsee (BE), il a mis en garde contre ceux qui jouent avec la liberté.
Le modèle suisse est "dévalorisé de manière ciblée, pour désécuriser la population". En attaquant l'UDC sans la nommer, il souligne que les "incendiaires font en même temps semblant d'être les pompiers. Il exige des partis qui ne veulent pas prendre leurs responsabilités qu'ils "renoncent à leur siège au gouvernement et aillent dans l'opposition".
Le président du
PDC
Suisse
Christophe Darbellay
a plaidé pour une Suisse ouverte dimanche lors de son discours de 1er août à Conthey (VS). La Suisse ne doit pas adhérer à l'Union Européenne, mais ne doit pas s'enfermer.
Le président du PDC a aussi appelé le Conseil fédéral à se "réveiller" et à voir les difficultés que connaissent certaines branches économiques comme le tourisme. Près de 500 hôtels suisses risquent de devoir fermer leurs portes en raison de la force actuelle du franc suisse, a dit Christophe Darbellay.
agences/rber