"Ces problèmes surviennent dans toutes les villes", a indiqué lundi Alessandra Velucci, membre du service de communication des Nations unies.
Le chef de la sécurité de l'ONU a simplement rebondi sur une agression, dont a été victime un fils de diplomate le mois dernier en plein centre de Genève.
Dans la circulaire dont il est question, il rappelle en deux paragraphes aux employés de l'organisation "les règles élémentaires de sécurité" et les incite à être prudents la nuit en ville (lire Genève).
"Personne n'a réclamé le couvre-feu à partir de huit heures du soir", a ironisé Alessandra Velucci. Les relations entre Genève et la communauté internationale sont "excellentes", a-t-elle rappelé.
Le DFAE préoccupé
Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) montre de son côté quelques signes d'inquiétude. Il a annoncé lundi avoir écrit à la conseillère d'Etat genevoise Isabel Rochat, responsable du département de la sécurité, de la police et de l'environnement, pour lui faire part "de sa préoccupation quant à la détérioration de la situation de la sécurité à Genève ces derniers mois".
Un courrier qui n'a visiblement pas laissé indifférent le canton de Genève. Isabel Rochat va en effet s'entretenir le 12 septembre avec la présidente de la Confédération Micheline Calmy-Rey de la Genève internationale et du financement de sa sécurité. Ces discussions informelles se tiendront en marge de l'inauguration officielle d'un centre d'accueil pour employés internationaux.
ats/hof