Modifié

Yvan Perrin envisage de démissionner de la police

Le conseiller national UDC neuchâtelois Yvan Perrin veut voirle peuple voter sur cette initiative. [Marcel Bieri - Keystone]
Les propos d'Yvan Perrin sur la peine de mort ont débouché sur l'ouverture d'une enquête disciplinaire. - [Marcel Bieri - Keystone]
Le Département de justice et police neuchâtelois a ouvert une enquête disciplinaire contre Yvan Perrin, inspecteur à la brigade cantonale des stupéfiants. Des propos du conseiller national et vice-président de l'UDC sur l'utilisation de la torture sont en cause.

Y.Perrin avait évoqué en mai à la Radio suisse romande et en juin dans la presse qu'il pouvait s'imaginer recourir à des moyens illégaux, comme la torture, pour sauver un enfant ou sa compagne. Le ministre socialiste de la police Jean Studer et Yvan Perrin ont convenu de ne pas en dire davantage vu l'enquête en cours. L'inspecteur a confirmé à l'ats un article en ce sens paru samedi dans "Le Temps".

Y.Perrin envisage une démission de la police neuchâteloise, où il est engagé à 50%. "Le devoir de réserve qui est le mien constitue une entrave fâcheuse à mon activité politique", précise-t-il. "Nous avons des élections cantonales en 2013. Si mon parti me désigne, j'ai l'intention d'être candidat. Pour être candidat, il faut que je sois prêt. Pour être prêt, il que je puisse m'exprimer", résume-t-il.

Refus mal vécu

Le conseiller national a également "assez mal vécu" le fait d'avoir essuyé un refus concernant une demande de congé sabbatique de six mois l'an dernier pour mener à bien sa campagne électorale: "J'ai de la peine à voir autre chose là dedans qu'une mesquinerie".

ats/rber

Publié Modifié